A l’appel de l’Unef, une poignée d’étudiants s’est de nouveau réunie à la Région pour dénoncer "l’injustice sur l’attribution des allocations régionales pour la formation doctorale". Mardi 9 novembre, les étudiants ont d’ores et déjà fait entendre leurs inquiétudes quant à l’attribution des bourses doctorales mais faute de réponse positive quant à leurs revendications, l’Unef a décidé de "maintenir la pression".
Après avoir manifesté le 9 novembre dernier, une quinzaine d’étudiants a répondu à l’appel de l’Unef afin de "poursuive le combat" qui vise à dénoncer "l’injustice sur les allocations régionales pour la formation doctorale".
Les manifestants présents actuellement dans le hall de la Région se veulent solidaires afin de soutenir ceux qui risquent de se voir priver de bourse après avoir été déclassés alors qu’ils avaient reçus un avis favorable - voir "très favorable" - de la part de leurs professeurs. Pour rappel : seules 17 bourses seront attribuées sur 34 demandes mais ce sont les critères de sélection qui sont clairement pointés du doigt par l’Unef.
Afin de se faire entendre une nouvelle fois, les quelques étudiants présents à la Région tentent de s’introduire au sein de la commission permanente. Leur objectif est clair : ils souhaitent de nouveau être entendus par les élus.
L’Unef Réunion estime aujourd’hui ne pas pouvoir "laisser passer une telle dérive politique". Selon ce syndicat d’étudiants : "les élus de la Région manquent de respect à l’étudiant, à son travail universitaire, à son droit fondamental d’étudier, ainsi qu’à l’ensemble des enseignants et universitaires".