Red Bull, qui dispose de la meilleure voiture du plateau, a réalisé sa cinquième pole consécutive samedi à Barcelone par le biais de Mark Webber, qui y a mis la manière, l’Australien distançant d’une seconde tous les concurrents, à l’exception de son équipier Sebastian Vettel.
BARCELONE (AFP) - Red Bull, qui dispose de la meilleure voiture du plateau, a réalisé sa cinquième pole consécutive samedi à Barcelone par le biais de Mark Webber, qui y a mis la manière, l’Australien distançant d’une seconde tous les concurrents, à l’exception de son équipier Sebastian Vettel.
L’écurie britannique poursuit son hégémonie en qualifications cette saison. Trois pole positions pour l’Allemand, deux désormais pour l’Australien, une première ligne trustée pour la troisième fois en cinq GP par les deux compères...
"C’est assez souvent un bonne bataille entre nous. +Seb+ a un bon bilan face à moi, mais c’est toujours incroyablement serré. Il fallait renverser la situation. (...) Aujourd’hui, c’était mon jour", a analysé Mark Webber, qui s’est dit "content" de sa performance. Webber "n’était pas battable samedi. J’étais proche. J’ai fait quelques bons tours, mais ce n’était pas assez", a admis Sebastian Vettel. L’avance des Red Bull "a l’air confortable, mais nous savons combien les choses peuvent changer rapidement", a-t-il lancé.
Red Bull a en effet une expérience solide des week-ends dominateurs mais avortés. Malgré ses excellents rangs de départ, l’écurie n’a gagné qu’une fois, par Vettel en Malaisie, où elle avait tout de même signé un doublé. Webber était alors parti de la pole.
Un élément auquel l’Allemand n’accorde aucune importance. "L’an passé à Istanbul, quelqu’un est venu me voir sur la grille en me disant que les cinq derniers vainqueurs du GP de Turquie étaient tous partis de la pole. Mais pour moi, ça s’est passé différemment (3e au final)", a raconté Vettel jeudi. "Les statistiques sont belles pour (les journalistes), mais pour nous, c’est plutôt le jour J qui compte", avait-il poursuivi.
Reste que le premier sur la grille a gagné les neuf dernières éditions du GP d’Espagne. Ce qui ne garantit rien à Mark Webber, mais fait comprendre combien sa position est intéressante. Un bon résultat est en outre primordial pour l’Australien, 8e au général, s’il veut racheter son pauvre début de saison.
"Il est clair que les quatre premières courses n’ont pas été au mieux pour moi", a-t-il reconnu. Et de sourire : "Quand j’ai quitté la maison l’autre jour, j’ai dit à mes chiens que j’allais rapporter une bonne ration de points. J’espère que je pourrai commencer dimanche".
Webber, s’il veut faire saliver ses quadrupèdes, n’aura qu’à leur dire qu’il dispose d’une seconde d’avance sur tous les autres pilotes, excepté Vettel.
"Personne ne s’attendait à ce qu’ils soient si rapides. Cela représente un écart assez conséquent", a souligné Lewis Hamilton, 3e du jour, mais content d’être "le meilleur du reste" du plateau.
"Ils sont extrêmement forts sur les circuit rapides. Et plus encore dans les courbes rapides. Ils ont sûrement plus d’appuis que les autres écuries. Et en plus de cela, ils ont fait évoluer leur voiture. Ce qui les met encore un peu plus loin en tête", a analysé le Britannique, pas battu pour autant.
"Tout est possible si on regarde les dernières courses. Notre rythme de course est un peu meilleur que notre rythme de de qualification", a-t-il observé.
Fernando Alonso, 4e samedi, est du même avis. "Red Bull va très bien. Red Bull est imbattable. Red Bull nous a mis une seconde. Mais on est devant eux au Championnat !", a-t-il ironisé.
Le leader du général Jenson Button, 5e, peut momentanément entonner le même refrain. Michael Schumacher un peu moins, même si sa 6e place, deux rangs devant son coéquipier chez Mercedes Nico Rosberg, promet enfin des lendemains qui chantent.