Retranché à son domicile pendant plus de 31 heures, Mohammed Merah a été abattu par les hommes du Raid lors de l’assaut final.
Des dizaines d’hommes du Raid se sont positionnés avec des boucliers et les policiers ont également investi un immeuble voisin avant de donner l’assaut aux alentours de 13h30 (heure de la Réunion). A l’intérieur de l’appartement assiégé, Mohammed Merah a été abattu après avoir résisté, selon différents médias sur place.
Au moins trois policiers ont été blessés dont un "assez grièvement". Armé, le Toulousain a résisté jusqu’au bout.
Le siège a duré plus de 31 heures. Après une phase de négociations pendant laquelle le suspect s’est beaucoup livré, Mohamed Merah avait rompu tout contact avec les hommes du Raid mercredi 21 mars aux alentours de 22 h 45 (heure de métropole) .
L’assaut final a été d’une extrême violence : des rafales de tirs ainsi que de fortes explosions ont été entendues. Armé d’une kalachnikov, Mohammed Merah a résisté jusqu’au bout. L’homme se cachait dans sa salle de bain dont il est sorti en tirant de longues rafales sur les policiers avant de sauter par la fenêtre en tirant.
Sur place, des rafales de tirs ont été entendus pendant près de cinq minutes. Selon LCI, "300 cartouches ont été tirées lors de l’assaut".
Rappel des faits
Dans la nuit, les troupes d’intervention ont poursuivi leur stratégie de harcèlement de l’individu. Lourdement armé, l’homme est resté retranché plus de 31 heures dans un appartement du 17, rue du Sergent Vigné, à Toulouse.
Peu avant minuit et jusqu’à 5h30 (heure de métropole), plusieurs détonations ont retenti. Selon les experts, ces déflagrations provenaient de tirs de grenades « flashbang », assourdissantes et aveuglantes, lancées par les équipes du Raid.
Agé de 24 ans, Mohammed Merah était l’ennemi public n°1. Dés les premiers contacts avec les hommes du Raid, ce Français d’origine algérienne a immédiatement revendiqué son appartenance à Al-Qaïda et il n’a pas hésité à ouvrir le feu sur des policiers mercredi matin, blessant légèrement trois policiers.
L’homme le plus recherché de France a reconnu hier avoir commis seul les sept assassinats qui choqué la Nation toute entière. Il s’est vanté d’avoir "mis la France à genoux".
Ces fusillades meurtrières ont coûté la vie à sept personnes : trois parachutistes ont été abattus à Montauban ; trois enfants et un enseignant ont été tués devant un collège juif à Toulouse.