Alors que la campagne sucrière bat son plein, les exploitants protestent et réclament plus de souplesse dans le paiement de leurs charges sociales. De nombreux planteurs installés dans le Sud, l’Est et l’Ouest de l’île assurent qu’une grande partie des coupeurs refuse d’être déclarée. Ce lundi, une centaine de ces professionnels a défilé dans les rues de Saint-Denis. Ils prévoient de déposer une motion à la Préfecture.
Plusieurs tonnes de cannes prêtes à être traitées et des coupeurs qui posent leurs exigences. Les planteurs se disent au pied du mur. Selon eux, de nombreux coupeurs refuseraient d’être déclarés. Mais le travail au noir n’est pas légal et les exploitants savent pertinemment qu’ils s’exposent à des sanctions.
C’est donc pour expliquer cette situation délicate, et le dilemme auquel ils sont confrontés, que plus de cent professionnels ont manifesté ce lundi matin dans les rues de Saint-Denis. Après avoir défilé dans le secteur du Barachois, les planteurs ont rejoint la Préfecture où ils entendaient déposer une motion.
Venus de l’Est, du Sud et de l’Ouest de l’île, les exploitants veulent attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce problème qui pourrait selon eux compromettre le bon déroulement de la campagne sucrière 2011. Ce lundi, les professionnels dénonçaient aussi les lourdes charges sociales dont ils doivent s’acquitter et leurs problèmes de trésorerie.