Au Maïdo, les pompiers restent mobilisés. Dans les Hauts de l’Ouest, les soldats du feu sont intervenus ce jeudi pour humidifier deux points chauds. Les fortes précipitations enregistrées il y a quelques jours n’ont pas permis d’éteindre complètement l’incendie. Une surveillance accrue reste donc de mise.
Deux mois et demi après le début de l’incendie, les pompiers poursuivent leur travail sur le massif des Hauts de l’Ouest. Deux points chauds ont été localisés lors des opérations de reconnaissance menées ce jeudi matin. Les équipes mobilisées sur le terrain de l’incendie sont donc entrées en action pour inonder ces zones à risque et empêcher toute reprise.
A l’aide du camion citerne spécialisé pour les feux de forêt, les pompiers ont noyé les ces foyers souterrains, qui peuvent se révéler dangereux s’ils ne sont pas traités. Cela faisait une semaine que les pompiers n’étaient pas intervenus sur des points chauds. Les événements de ce jour montrent l’importance de maintenir une surveillance du site. L’incendie du Maïdo a dévasté plus de 2800 hectares de végétation, au coeur du parc National des Hauts. Les pluies de ces derniers ont certes bien arrosé la terre mais n’ont pas permis d’éteindre complètement l’incendie.
Comme le précise le Colonel Dominique Fontaine, Chef du Groupement de la Gestion des Secours du SDIS, à de nombreux endroits, l’eau n’a pas pu s’infiltrer en profondeur et la terre est encore brûlante. Les pompiers espèrent venir à bout de cet incendie d’ici la semaine prochaine.
Au regard de l’évolution de la situation, la Préfecture a annoncé que la route forestière du Maïdo était ouverte pour permettre aux usagers l’accès au Belvédère. L’utilisation des parkings et aires d’accueil sont aussi autorisés. Attention toutefois, plusieurs sentiers de randonnée restent fermés au public.