Les jeunes femmes de 16 à 23 ans sont les premières victimes des règles douloureuses. Maux insupportables et parfois « handicapants » précèdent ou accompagnent les menstruations. Il ne faut pas les négliger mais au contraire, trouver des solutions efficaces. Les douleurs sont ressenties comme des contractions ou des coliques. Les douleurs sont si vives qu’elles empêchent parfois de poursuivre normalement le travail.
Les maux occasionnés par les règles douloureuses ou dysménorrhées ne sont pas anodins. Leur intensité peut varier d’une femme à une autre. Ils peuvent être assez « légers » ou extrêmement douloureux. Les symptômes sont souvent des douleurs dans le bas du dos accompagnées de maux de tête, de douleurs dans le bas du ventre, de diarrhée, de nausée, de vertige et même de perte de connaissance. Les règles douloureuses sont fréquentes à la fin de l’adolescence et à la périménopause. En général, les douleurs diminuent avec les années et disparaissent souvent après une première grossesse.
Les dysménorrhées sont dues à des substances appelées prostaglandines. Ce sont des substances secrétées dans les artères. Elles jouent un rôle de médiateur dans l’activité des cellules et au cours de nombreux processus comme la contraction de l’utérus. Lorsque les règles arrivent, l’utérus doit évacuer le sang et les muqueuses, et le fait par des contractions. Pour les expulser : il se met en boule, se contracte et devient dur. Les douleurs sont donc provoquées non pas par les ovaires mais par l’utérus qui devient extrêmement dur.
Dans les cas les plus graves, les médecins parlent de dysménorrhées secondaires. A ce stade, les douleurs sont persistantes et insupportables. Il ne s’agit plus seulement des prostaglandines mais d’autres causes entrent en ligne de compte. Des examens médicaux sont indispensables pour déterminer de quoi il s’agit réellement. Cela peut être un kyste de l’ovaire, une malformation de l’utérus ou de fibrome.
Aujourd’hui, les médecins reconnaissent également d’autres causes possibles telles que : les troubles hormonaux, une anomalie de forme ou de positon de l’utérus. Une infection de l’appareil génital, une affection des ovaires ou un obstacle à l’écoulement de sang.
Il ne faut jamais prendre les règles douloureuses à la légère. Comme pour de nombreuses pathologies, il est recommandé d’apprendre à gérer son stress. L’adrénaline et le cortisol (hormones du stress) causent la production de prostaglandines pro-inflammatoires qui sont à l’origine des dysménorrhées.
En plus de la gestion du stress, l’adoption d’une alimentation équilibrée est généralement recommandée. C’est-à-dire adopter une alimentation qui réduit au maximum la production des prostaglandines pro-inflammatoires. Pour cela, il convient de réduire la consommation de margarine, de graisses végétales, de sucres raffinés (dans les pâtisseries industrielles). Et consommer d’avantage d’aliments riches en Oméga3 : saumon, hareng, anguille, œuf,… Lorsque les douleurs surviennent, évitez de boire du café. Reposez-vous, prenez un bain ou une douche chaude et placez une bouillotte sur l’abdomen.
Vous pouvez aussi soulager les douleurs grâce à des solutions naturelles. Mangez des carottes. Cela réduit la durée des règles mais aussi les saignements. Que vous les mangiez nature ou assaisonnés. L’important est d’en manger. Avec une infusion de persil, vos douleurs seront soulagées. Pour cela, mélangez deux poignées de persil avec un litre d’eau bouillante. Laissez infuser pendant une heure. Il vous faut boire ensuite un verre plusieurs fois par jour pendant toute la durée de vos règles. Buvez l’infusion assez chaude, l’effet n’en sera que meilleur.
Il est important de rappeler que si les douleurs persistent et sont trop invalidantes, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin.