Trois fois plus fréquente que la dépression, l’anxiété apparaît généralement au début de l’âge adulte. Au cours de notre vie, 15 % d’entre nous (deux femmes pour un homme), vivent un ou des épisodes anxieux. Ces derniers auront des impacts sur notre santé physique et mentale.
Chez la plupart des gens, l’anxiété se traduit par « la peur d’avoir peur ». La personne anxieuse surestimera le danger d’une situation précise. Elle s’imaginera alors qu’une catastrophe la guette au tournant et elle réagira comme si elle est en train de se produire.
Généralement, la personne anxieuse a un besoin excessif d’approbation. Même si onze personnes l’ont félicité pour un travail qui lui pesait lourd, la critique d’un douzième collègue occupera ses pensées au point de la déprimer. Elle a aussi besoin de contrôler son environnement. Elle fera ses rénovations elle-même, persuadée que les autres ne peuvent pas faire mieux. Pire, elle aura toujours besoin d’être la meilleure.
Comment se manifeste l’anxiété ? Elle ressemble parfois à un vague malaise, parfois à un état d’appréhension. Votre gorge ou votre estomac est noué, vous avez de la difficulté à respirer, votre cœur palpite et des sueurs apparaissent. Chez certains, ces symptômes se transforment en un état de détresse plus ou moins intense.
Nous avons tous le souvenir d’une situation face à laquelle nous avons envisagé le pire. Un enfant ou un proche est en retard et il n’y a pas de réponse aux appels téléphoniques. Vous vous dites alors qu’il a eu un accident, qu’il est à l’hôpital dans un état critique. Vous vous faites du sang d’encre… Jusqu’à ce qu’il arrive tout souriant avec des explications plus que plausibles. Vos pensées négatives, toutes plus effrayantes les unes que les autres, n’étaient donc que de simples hypothèses. Dès maintenant, adoptez une attitude plus positive.
Avez-vous vraiment besoin d’être expert en tout ? Au lieu de concentrer vos pensées sur une critique négative, souvenez-vous des félicitations exprimées par vos collègues. Parallèlement, érigez des hypothèses réalistes et positives, comprenant des possibilités de réussite. Vous vous souvenez sûrement des situations face auxquelles vous avez craint le pire, mais qui se sont transformées en succès retentissants. Faites confiance à vos capacités, vos connaissances et vos talents, vous ne vous porterez que mieux.
Par ailleurs, pour réduire votre anxiété, pratiquez régulièrement des activités sportives ou de relaxation comme le yoga. Cela permet de se libérer du quotidien et du stress. Adoptez une bonne hygiène de vie en diminuant la consommation de stimulants, comme le café et l’alcool.
Les médecins recommandent à ses patients de prendre conscience des situations qui provoquent l’anxiété. C’est-à-dire tenter d’identifier les sources d’anxiétés et les écrire pour mieux prévenir.
Dans votre quotidien, essayez de relativiser vos inquiétudes. Considérez toutes les possibilités, pas seulement les pires. Et rappelez-vous que l’attaque d’une panique n’est pas dangereuse, même si elle est très désagréable.
Toutefois, dans le cas où le problème devient trop difficile à gérer, il est toujours conseillé de prendre l’avis d’un médecin.