Un militaire de la Sécurité Civile engagé sur l’incendie du Maïdo en 2011 a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur une jeune femme. Le Tribunal Correctionnel l’a condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont trois avec sursis.
Le procès s’est déroulé à huis clos. Hier, durant plus de trois heures, le Tribunal Correctionnel de Saint-Denis a examiné une affaire d’agression sexuelle impliquant un sergent-mécanicien de la Sécurité Civile, envoyé en renfort sur l’incendie du Maïdo en 2011.
En novembre dernier, l’homme âgé de 31 ans qui appartient à la section de Brignolles a été placé en garde à vue et mis en examen pour viol. Les faits ont été requalifiés en agression sexuelle sur personne vulnérable en raison de son imprégnation alcoolique.
La victime, une jeune femme âgée d’une vingtaine d’années, avait porté plainte le 15 novembre 2011 à la gendarmerie de Saint-Paul, assurant aux forces de l’ordre qu’elle avait été contrainte à de violents rapports sexuels.
A l’issue des débats animés, le prévenu a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés. L’homme a écopé d’une peine de cinq ans d’emprisonnement, dont trois avec sursis avec une mise à l’épreuve de deux ans.
Le mis en cause s’est aussi vu imposer une obligation de soins et de réparation du préjudice causé. Son avocate Maître Choukroun-Hermann a confirmé l’intention de son client de faire appel de cette décision de justice.