Ce jeudi, près de 800 touristes australiens ont débarqué à Saint-Gilles. Autant de vacanciers en une journée : cela devrait faire le bonheur des commerçants. Seulement voilà, les visiteurs d’un jour n’ont pas pu faire les achats qu’ils prévoyaient, faute de pouvoir changer leurs devises. Cette situation rappelle que les prestataires ont encore de nombreux efforts à fournir pour augmenter la fréquentation touristique.
Problèmes de changes, d’information et d’orientation : le Directeur de l’IRT admet volontiers les lacunes de la Réunion en matière d’accueil des touristes étrangers. Pour autant, Pascal Viroleau ne veut pas s’arrêter aux nombreux points négatifs.
Interrogé notamment sur la difficulté pour les vacanciers de changer leurs devises, le Directeur de l’IRT assure que les banques et les établissements financiers "se réuniront bientôt afin de mettre en oeuvre de nouveaux dispositifs visant à faciliter le séjour des touristes étrangers".
En attendant la concrétisation de ces promesses, force est de constater que les professionnels du tourisme ont de nombreux efforts à fournir pour coller aux objectifs fixés par l’île de la Réunion tourisme. Les professionnels tablent en effet sur la venue de 20 000 à 25 000 croisiéristes à l’année et de 600 000 touristes d’ici 2015. Pour l’heure, l’image donnée par la Réunion n’est pas exactement celle d’une carte postale.
Ce jeudi matin, les touristes australiens qui voyagent à bord du bateau de croisière Sun Princess ont débarqué au Port Est, au milieu des conteneurs et de grillages rouillés. Ces conditions d’accueil sont déplorées par les visiteurs mais aussi par les locaux qui regrettent la mauvaise publicité offerte aux visiteurs.
L’IRT qui reconnaît les lacunes, certifie toutefois que des investissements seront réalisés afin d’acquérir de nouvelles infrastructures et d’augmenter le nombre de personnels qualifiés.