Hospitalisé en Allemagne, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a fini son traitement contre le coronavirus et poursuit des examens.
Après avoir été contaminé par le coronavirus, le président de l’Algérie Abdelmadjid Tebboune a été hospitalisé depuis fin octobre en Allemagne.
Dimanche 15 novembre, la présidence algérienne a annoncé, dans un communiqué, qu’il a fini son traitement et "subit actuellement des examens médicaux", rapporte 20 Minutes. Le staff médical qui l’accompagne assure que le président a achevé le protocole de soins prescrit et subit actuellement des examens médicaux post-protocoles. La présidence a signifié que ce communiqué a été diffusé "en application des instructions" d’A. Tebboune. Ce dernier a tenu à informer l’opinion publique de l’évolution de son état de santé.
Par ailleurs, la semaine dernière, des rumeurs et certains journaux proches du pouvoir ont fait état d’un "retour imminent" du président à Alger.
Abdelmadjid Tebboune a été transféré d’urgence après l’annonce de cas suspects de coronavirus dans son entourage proche. Il avait été aussitôt admis dans "l’un des plus grands hôpitaux spécialisés" en Allemagne pour subir des examens approfondis, note la présidence.
Le 8 novembre dernier, le chef de l’Etat a personnellement tenu à "rassurer le peuple algérien qui attend son retour au pays", affirmant "que son état de santé s’améliore".
Pour beaucoup d’Algériens et les médias, cette absence prolongée du président a réveillé l’écho de la vacance du pouvoir lors de l’hospitalisation de l’ancien président déchu, Abdelaziz Bouteflika après son grave accident vasculaire cérébral en 2013.
En raison de son hospitalisation, Abdelmadjid Tebboune n’a pas pu participer au référendum du 1er novembre portant sur une révision constitutionnelle qui est l’un des projets phares du président. Si le "oui" l’a emporté, le scrutin a toutefois été marqué par une abstention record dans l’histoire de l’Algérie et un désaveu massif du régime.
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