Cette somme colossale qui correspond à 200 milliards de dollars, comprend 100 milliards de billets verts (environ 88 milliards d’euros) de financements directs de la part de la Banque mondiale.
Cette mobilisation de financement, de 2021 à 2025, a comme objectif d’aider les pays en développement au changement climatique. Cette somme de 200 milliards de dollars représente un ’doublement’ par rapport à la précédente période.
L’annonce a été faite après le début de la 24e Conférence de l’ONU sur le climat en Pologne ou COP24. Cela "envoie un signal important à la communauté internationale, pour qu’elle fasse de même", a écrit la Banque dans un communiqué.
Les pays développés se sont engagés à porter à 100 milliards de dollars (88 milliards d’euros) chaque année d’ici 2020, les financements - publics et privés - des politiques climatiques de ces nations. Et comme le rapporte Bfmtv et d’autres médias franciliens, d’après l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les pays du Sud ont plus besoin d’engagements que ceux du Nord.
Si l’enveloppe de 200 milliards de dollars comprend 100 milliards de dollars de "financements directs" de la Banque mondiale, l’autre moitié est répartie entre à peu près 1/3 de fonds directs de deux agences dépendant du groupe Banque mondiale, et deux tiers de fonds privés. John Roome, le responsable du dossier climat de la Banque, précise que cela représenterait 35% du total des financements.
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