L’homme arrêté mardi par la police japonaise a déclaré avoir tué toutes les victimes sur une période de deux mois. Le suspect a avoué avoir tué ses victimes lors de leur première rencontre.
La police japonaise a découvert, mardi 31 octobre, neuf corps mutilés, décapités et jetés dans des caisses dans un appartement de la banlieue de Tokyo. Selon les médias nationaux, un homme de 27 ans a été arrêté. Sur les 9 corps retrouvés, 8 sont apparemment des femmes.
Interpellé mardi, le suspect est déjà passé aux aveux et tient des propos assez incohérents. "J‘ai coupé le corps dans mon appartement et l’ai mis dans une glacière (…) je l’ai fait pour dissimuler la preuve que j’ai tué la personne", aurait-il dit. Les corps auraient été découpé dans la salle de bain entre le 22 août et le 30 octobre, précise la police. Selon la presse locale, le suspect a précisé à la police avoir coupé en morceaux les cadavres dans une baignoire, et avoir "jeté de la chair et des organes à la poubelle". Une scie aurait été retrouvée dans l’appartement situé à Zama, au sud-ouest de Tokyo.
Les autorités, qui enquêtaient depuis quelques temps sur la disparition d’une femme de 23 ans, ont découvert un lien entre elle et le suspect. Cette femme avait tweeté : "Je cherche quelqu’un pour mourir avec moi", croit savoir le quotidien Sankei Shimbun. Selon d’autres médias, tous les deux étaient entrés en contact par l’intermédiaire d’un site contenant des informations sur les suicides. Le suspect a par ailleurs précisé qu’il prenait contact avec ses futures victimes via le réseau social Twitter, puisqu’il les tuait "le jour même" de leur première rencontre, selon plusieurs médias citant des sources policières. Il leur proposait de les aider à concrétiser leurs intentions suicidaires, selon le quotidien Mainichi Shimbun.
Pour l’heure, le suspect a été mis en examen pour avoir découpé un seul corps, les enquêteurs rassemblant encore des preuves pour établir formellement sa responsabilité dans les neuf meurtres qu’il a reconnus.
9 bodies found in apartment in Zama, near Tokyo : police sources https://t.co/RLJIBYXzCL
— Kyodo News - English (@kyodo_english) 31 octobre 2017