L’Europe est laxiste contre le terrorisme : telle est la critique faite par des voix officielles israéliennes, au lendemain des attentats de Bruxelles. Un ministre n’a même pas hésité à moquer le goût des Belges pour le chocolat, dans l’affaire.
Un ministre israélien pointe du doigt une Europe trop libérale
Israël Katz, le ministre israélien des Transports et des Renseignements, n’y est pas allé de main morte pour pointer du doigt le laxisme de l’Europe dans la lutte contre le terrorisme. "Si en Belgique ils continuent à manger leur chocolat, à profiter de la vie, à se présenter comme de grands libéraux et démocrates et à ne pas prendre en compte qu’une partie des musulmans qui sont là-bas organisent des actes terroristes, ils ne seront pas capables de se battre contre eux", a-t-il déclaré dans une interview à la radio publique israélienne.
Dans la foulée M. Katz a également reproché à Barack Obama et aux dirigeants européens de ne pas oser s’avouer "que la lutte est contre le terrorisme islamique", au lendemain des attentats de Bruxelles. D’après les faits rapportés par le Figaro, le parlementaire aurait martelé que "quand on ne définit pas son ennemi, on ne peut pas mener une guerre mondiale".
Des critiques mitigées au sein du gouvernement israélien
De son côté, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a pris ses distances par rapport aux déclarations faites par son ministre. Ce dernier est reconnu comme un de ses grands rivaux au sein de son parti de droite, le Likoud. "Mes conseils en matière de lutte contre le terrorisme, je les transmets par d’autres canaux et d’une autre manière", a affirmé le Premier ministre lors d’une conférence de presse mercredi soir.
Ofir Akounis, le ministre des Sciences, de la Technologie et de l’Espace avait déploré pour sa part les critiques de
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