Kim Ki Nam, ancien responsable de la propagande en Corée du Nord et architecte du culte de la personnalité autour de la dynastie Kim, est décédé à l’âge de 94 ans. Cette nouvelle a été annoncée ce mercredi 8 mai par l’agence officielle KCNA.
Kim Jong Un, dirigeant nord-coréen, s’est recueilli en silence devant le cercueil de Kim Ki Nam, vétéran révolutionnaire décédé à l’âge de 94 ans. Hospitalisé depuis 2022, sa mort est due à son grand âge et à un "dysfonctionnement de plusieurs organes", relaient les médias comme TV5 Monde. Kim Ki Nam a dirigé le Département d’agitation et de propagande de la Corée du Nord de 1989 à 2017, et était vice-président du Parti des travailleurs de Corée.
Considéré comme l’architecte du culte de la personnalité autour de la dynastie Kim, il a joué un rôle majeur dans la transmission du pouvoir héréditaire. Surnommé le ’Goebbels nord-coréen’, il a façonné la propagande et les discours des dirigeants, incarnant la vénération quasi-religieuse de la famille Kim en tant que ’Lignée Paektu’.
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KCNA a loué Kim Ki Nam comme "un vétéran de notre parti et de la révolution, un théoricien prestigieux et un activiste politique de premier plan". Après qu’il ait pris sa retraite, le poste de principal responsable de la propagande du régime a été confié à Kim Yo Jong, la sœur influente de Kim Jong Un, en 2018.
En outre, en 2009, Kim Ki Nam avait mené une délégation nord-coréenne en Corée du Sud pour participer aux funérailles de l’ancien président Kim Dae-jung, un ardent défenseur du dialogue avec le Nord et qui avait réalisé une visite historique à Pyongyang en 2000. Lors de cet événement, Kim Ki Nam avait également rencontré le président en exercice à Séoul, Lee Myung-bak.
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