En 2018, Clarine Morel attrape la leptospirose et la dengue au même moment. Grande sportive, elle décide d’affronter la maladie à l’aide du sport. Six ans plus tard, elle témoigne des effets et de la douleur de cette maladie.
"Il faisait très chaud, et moi j’étais la seule à avoir froid." C’est à ce moment-là, lors d’une course au Port que Clarine a compris que quelque chose n’allait pas.
Maurice ou La Réunion, elle ne sait pas exactement où ni comment elle a attrapé la leptospirose. Une chose est certaine. "Ça fait très mal et on n’oublie pas".
Originaire de Saint-Joseph, la maman de 42 ans a toujours été très sportive. Mais lorsqu’elle tombe malade, elle est tellement fatiguée qu’elle se sent prisonnière. "C’est une maladie qui empêche de bouger. Et bouger c’est se sentir vivant".
Après 15 jours d’hospitalisation suite aux coups de fatigues répétés, l’athlète pense qu’à une seule chose : reprendre le sport. Mais la guérison a été longue. "C’était si douloureux que je ne supportais pas les caresses de mes enfants", s’est-elle confiée.
À peine rétablie, elle se lance le défi de la Mascareignes. Exténuée mais avec de la détermination, tout est possible. "Il faut savoir se battre".
Aujourd’hui, Clarine a de l’hypertension. C’est certainement lié à la leptospirose, mais rien n’est scientifiquement prouvé.