Madagascar : des candidats à la présidentielle blessés lors des manifestations du 2 octobre

LINFO.RE – créé le 3.10.2023 à 08h15 – mis à jour le 3.10.2023 à 08h32 - La rédaction

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Dans la matinée du lundi 2 octobre, les autorités chargées de maintenir l’ordre ont déployé les premiers engins de dispersion lacrymogène contre les manifestants et les partisans du Collectif des 11 candidats à l’élection présidentielle à proximité d’Ambohidahy, dans la capitale Antananarivo.

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Blessures et arrestations

Le Collectif, avec en tête les candidats Marc Ravalomanana, Roland Ratsiraka, Tahina Razafinjoelina, Hery Rajaonarimampianina, Jean Jacques Ratsietison, Auguste Paraina, Andry Raobelina, Hajo Andrianainarivelo, ainsi que quelques députés, se dirigeait vers Analakely, le centre-ville d’Antananarivo, lorsque les gaz lacrymogènes ont été déployés.

Rina Randriamasinoro, le secrétaire général du parti TIM, ainsi qu’un garde du corps de Marc Ravalomanana, ont été appréhendés. Les candidats Andry Raobelina, Tahina Razafinjoelina et Rivo Rakotovao, président national du parti HVM, ont malheureusement été blessés lors des affrontements.

Ils n’étaient pas là

Par ailleurs, il n’y avait aucune trace des candidats Siteny Randrianasoloniaiko, Jean-Brunelle Razafintsiandraofa et Lalaina Ratsirahonana. Les trois candidats étaient aussi absents lors de la déclaration du Collectif la veille. Toutefois, comme le note le journal Madagascar-Tribune, selon le parti HVM, ils maintiennent leur solidarité avec le Collectif.

Jean-Brunelle Razafintsiandraofa aurait été retenu à Ikongo pour des raisons personnelles, Lalaina Ratsirahonanana serait confronté à des problèmes de santé, et Siteny Randrianasoloniaiko se trouverait à l’étranger pour un déplacement professionnel au nom de l’UAJ (Union Africaine de Judo). En réponse, Siteny Randrianasoloniaiko a émis une déclaration par l’intermédiaire de l’agence chargée de sa communication, exprimant ce qui suit : "le gouvernement provisoire à la botte de Rajoelina veut aveugler les oppositions avec des gaz lacrymogènes. C’est notre démocratie qui pleure".

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