Cet homme voulait combattre les punaises de lit...
L’invasion de punaises de lit inquiète la France depuis quelques mois déjà. Dans les transports en commun et chez les particuliers, ces nuisibles sévissent, les Français tentent tant bien que mal par les éradiquer. La triste histoire de cet homme qui vit à Lyon témoigne de cette inquiétude.
Selon les informations partagées par Actu.fr, un individu d’un certain âge a perdu la vie suite à l’utilisation d’un produit toxique censé combattre ces cafards. Il s’en est servi dans sa maison à Lyon, pour combattre les punaises de lit, alors que cet insecticide est interdit en Europe.
Les proches de la victime ont porté plainte le 25 octobre dernier alors que l’homme se trouvait encore à l’hôpital. Il a perdu la vie le 29 octobre dernier, d’après les renseignements fournis par le parquet de Lyon.
Les causes exactes de son décès n’ont pas encore été déterminées ; une enquête est en cours d’après les informations révélées par les autorités judiciaires, le 20 novembre dernier.
Interrogée par Actu Lyon, la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Rhône a confirmé l’ouverture d’une enquête pour connaître les circonstances du décès, "des analyses sont en cours".
Après les investigations, celui qui a mis en vente l’insecticide a été repéré par la police. Le suspect a été arrêté, il a commercialisé le Sniper 1000 EC, un produit à usage professionnel, détient du dichlorvos, une substance non autorisée sur le sol européen.
Durant la période de 2007 à 2021, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a comptabilisé plus d’une trentaine d’empoisonnements dûs à l’utilisation du dichlorvos.
Le Sniper 1000 EC, produit en Chine, fait l’objet d’une note gouvernementale, stipulant son retrait à la vente et l’interdiction de son utilisation depuis le 08 novembre.
Le parquet de Lyon mène des recherches pour savoir si ce produit est réellement en cause dans la mort de cette personne. Le ministère public enquête sur les conditions du décès pour découvrir certains détails qui peuvent conduire à des faits « d’homicide involontaire, de mise en danger de la vie d’autrui et de mise à disposition sur le marché de produit biocide non autorisé ».