Franck LODI/SIPA
En pleine diffusion des obsèques de l’ancien maire de Lyon, les journalistes de la chaîne régionale France 3 ont dû être évacués suite à une alerte à la bombe.
Les employés de France 3 Auvergne Rhône-Alpes ont dû laisser précipitamment leurs bureaux alors qu’ils étaient en train de couvrir en direct les funérailles de Gérard Collomb. Le président de la République était présent à la cérémonie.
Le rédacteur de la chaîne de télévision a souligné à l’AFP que l’évacuation des locaux a été causée par une alerte à la bombe.
La menace a été reçue par courrier électronique aux alentours de 10h45, ce matin d’après les précisions de Xavier Rolland. Le chef de la rédaction a été notifié que la chaîne a évoqué la situation aux téléspectateurs, ensuite, ils ont juste diffusé les discours à la télé. Les images ont été transmises sans aucun commentaire.
Une vingtaine de minutes après, quelques journalistes sont revenus au sein de la régie. Cependant, le journal de midi n’a pas pu être retransmis.
Les policiers sont arrivés sur place pour faire des vérifications minutieuses afin de dissiper tous les doutes. En dehors des établissements scolaires, les relais en région de la chaîne nationale ont fait l’objet aussi d’alerte à la bombe ces derniers jours. Les antennes à Lille, Rennes, Nantes, Nancy et Limoges, ont réceptionné un mail similaire que celui envoyé à France 3 Auvergne Rhône-Alpes.
Selon la loi, le fait d’énoncer une « fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise » est condamnable d’une peine d’emprisonnement de deux ans et de 30 000 euros d’amende.
