L’endométriose touche environ 10% des femmes réunionnaises. La maladie se traduit par des complications urinaires, digestives et par des règles douloureuses. Dans 40% des cas, les femmes atteintes d’endométriose souffrent d’infertilité. Anastasia atteinte d’Endométriose accepte de témoigner pour Linfo.re.
Ce mardi 7 mars marque la journée mondiale de lutte contre l’Endométriose.
À La Réunion, 10% des femmes sont touchées par cette maladie. Elle se traduit par des complications d’ordre urinaires, digestives et par des règles abondantes et douloureuses.
Anastasia est atteinte d’endométriose depuis plusieurs années. Elle a été officiellement diagnostiquée en 2017 suite à sa seconde opération chirurgicale. Lors de la première, le professionnel n’avait pas su reconnaître la maladie.
"L’Endométriose me fait vivre bien des expériences négatives, mais celle-ci m’a également permis d’apprendre à mieux me connaître. L’Endométriose je la porte depuis des années, j’ai appris d’elle, j’ai souffert à en être en état de dépression ", témoigne la jeune femme.
La maladie touche exclusivement les femmes, elle affecte l’organe reproducteur. Anastasia a suivi un traitement pendant des années pour pouvoir devenir maman. Depuis novembre 2021, elle est l’heureuse mère d’un garçon prénommé Adel.
"Il est né d’un transfert d’embryon congelé après quatre années de combats. 40% des femmes atteintes d’Endométriose souffrent d’une infertilité primaire ou secondaire. Adel est arrivé dans ma vie et il m’a donné la force de continuer à avancer malgré la fatigue et la douleur. Il fut ma plus belle victoire, c’est un sentiment plus que saisissant de voir un corps défaillant enfin, et pour la première fois de sa vie, se battre et pour réussir enfin à donner naissance", explique Anastasia.
Anastasia travaille au quotidien avec des associations pour sensibiliser à l’Endométriose. Des actions sont mises en place pour que la honte change de camp. Son activité lui permet de se surpasser un peu plus chaque jour.