Suite au décès de Nahel à Nanterre, les avis de la classe politique divergent. Jordan Bardella a pointé du doigt directement les sorties du leader des Insoumis.
Le décès du jeune Nahel a provoqué de nombreuses réactions venant des différents leaders politiques. Jordan Bardella s’est insurgé des dernières déclarations de Jean-Luc Mélenchon concernant le drame. Ces prises de paroles ont été dirigées sur la responsabilité de la police. Le président du Rassemblement national a dénoncé les propos du chef de La France Insoumise.
Le dirigeant du RN l’a même décrit comme un « danger public ». Le message de Jean-Luc Mélenchon sur Twitter évoquait une « police incontrôlée par l’Etat ». Dans ses précédents tweets, le patron des Insoumis invoquait « les chiens de garde » qui « nous ordonnent d’appeler au calme ». C’était une forme de réponse aux propos d’Emmanuel Macron qui s’exprimait durant son déplacement à Marseille. Le président de la République avait lancé un appel d’apaisement « pour que justice se fasse » après une nuit très agitée suites aux émeutes.
Dans sa longue publication sur la plateforme de l’oiseau bleu, le patron de la gauche demande directement la suspension du policier : « Nous appelons à la justice. Retirez l’action judiciaire contre le pauvre Nahel. Suspendez le policier meurtrier et son complice qui lui a ordonné de tirer. Foutez la paix à l’ambulancier ».
Suite à cette série de tweets, le numéro un du Rassemblement National s’est emparé de son compte Twitter pour répondre à Jean-Luc Mélenchon et il n’y est pas allé de main morte. Jordan Bardella a clashé fortement le chef des Insoumis : « cet homme, qui excuse les menaces de mort proférées à l’encontre d’un policier, qui appelle à l’insurrection depuis son salon », est « un danger public ». Il conclut son message véhément en soulignant la « dérive » et le « clientélisme électoral » de la gauche : « Sa dérive personnelle est aussi celle d’une gauche qui appelle à la violence pour espérer en tirer un sordide bénéfice électoral ».
Marine Le Pen, de son côté, préfère réserver ses critiques pour le chef de l’Etat. Mercredi dernier, la candidate à la présidentielle de 2017 et 2022, a exprimé son fort désaccord avec les termes « inexcusables » et « inexplicables » qu’Emmanuel Macron a employé pour décrire les faits. Elle a appuyé son avis en déclarant que le président était sorti de son « rôle ».