Vladimir Poutine a prononcé un long discours devant l’élite politique russe ce mardi 21 février à Moscou. Il s’est exprimé sur le congé pour les soldats, le fonds d’aide ou encore l’homophobie.
Devant l’élite politique russe, Vladimir Poutine a notamment parlé des soldats partis en guerre en Ukraine, durant son allocution à Moscou. Mardi, il a reconnu que son armée fait face à de nombreuses difficultés, mais il ne reculera pas. "Nous avons réfléchi pas à pas et nous réglerons les défis qui se posent à nous", a-t-il affirmé en promettant qu’il continuera "soigneusement" son offensive en Ukraine.
Le journal Le Parisien rapporte que pour le chef d’Etat russe, tout le monde est responsable de cette guerre en Ukraine sauf lui. "L’Occident est responsable de l’escalade du conflit en Ukraine", a-t-il assuré en citant des centaines de bases militaires américaines dans le monde entier. Selon lui, c’est l’Ukraine qui a "fait éclater la guerre et ils ont utilisé la force pour y mettre un terme".
Ce fut une occasion pour Vladimir Poutine de prononcer quelques mesures pour soulager l’engagement des soldats et soutenir leurs familles. Il n’a pas manqué de rendre hommage aux combattants avant d’annoncer "la création d’un fonds d’aide public pour dédommager les familles de soldats tués". "Il y aura un guichet unique, les démarches seront simplifiées", a-t-il expliqué.
Devant l’assistance, le président russe a promis des congés aux soldats en prévoyant une guerre de longue durée. "La participation à cette opération est une immense charge mentale, physique, c’est un risque, je le sais", a-t-il souligné. Ainsi, il a indiqué que les militaires doivent pouvoir prendre un congé de 14 jours, tous les six mois, pour rejoindre leurs proches.
Le discours de Vladimir Poutine est teinté d’homophobie, selon le journal. "Ils s’en prennent à notre culture, déforment l’Histoire. La pédophilie est désormais la norme en Ukraine. Les textes sacrés sont remis en question. La famille est l’union d’un homme et d’une femme", a-t-il lancé. D’après lui, il est nécessaire de protéger les enfants de cette dégénération de mœurs. "Nous allons punir les traîtres, mais sans faire de chasse aux sorcières", a-t-il prévenu.
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