Après l’annonce de l’opération Wuambushu à Mayotte, une première mission de démolition de bidonville devait avoir lieu. Lundi 24 avril, la justice a cependant suspendu l’opération.
Dans le cadre de la lutte contre la délinquance et l’immigration illégale à Mayotte, le gouvernement français a décidé de lancer l’opération "Wuambushu". L’intervention devait commencer par la destruction d’un bidonville.
Une vingtaine d’habitants de ce bidonville, représentés par un collectif d’une dizaine d’avocats, ont cependant saisi en urgence le juge des référés de Mamoudzou. La justice a suspendu lundi soir ce qui devait être la première opération de démolition.
Alors que le préfet voulait accélérer la destruction des logements illégaux en profitant des renforts administratifs et sécuritaires envoyés par la Métropole, le tribunal pointe la précipitation de l’État. Les juges estiment qu’il est impossible de détruire certains abris sans fragiliser les autres.
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