L’enseigne Carrefour, au moins sur le plan national, va accorder des congés pour les salariées concernées par l’endométriose, les fausses couches ou encore la PMA. 12 jours soit un par mois précisément.
Carrefour, au moins sur le plan national, va accorder des jours d’absences à ses employés souffrant d’endométriose. 12 jours soit un par mois précisément en cas d’endométriose justifiée, congés en cas de fausse couche également, ou de procréation médicalement assistée.
Cette mesure est saluée par de nombreuses femmes. "Je trouve ça vraiment formidable et je trouve que ça devrait être généralisé. Au moins elles peuvent se reposer ; et prendre les précautions", témoigne une femme.
"Je pense que c’est une très bonne mesure. Sur le fait de pouvoir avoir des facilités lorsque les femmes ont des soucis de santé. Il ne faudrait pas que cela joue en leur défaveur à l’embauche", ajoute une cliente de l’enseigne.
Une potentielle stigmatisation que pointe l’association Endo France à La Réunion. "Ce type de mesure peut plutôt quand même creuser encore un fossé entre les femmes et les hommes. dans le monde du travail. C’est à dire que ça peut quand même créer une stigmatisation supplémentaire au niveau des femmes. Bien entendu ça reste quand même une avancée. c’est toujours intéressant d’en discuter", estime Julie Lebihan, bénévole Régionale de l’association Endo France.
"ce dispositif permet de ne pas perdre de jour de salaire tout en pouvant récupérer d’une maladie qui peut impacter au travail. "c’est vrai c’est une conséquence qui est assez lourde. Les patientes qui sont porteuses d’endométriose ou qui subissent souvent à cause de l’endométriose une PMA et donc nous on est très satisfait au niveau des gynécologues que ça puisse se mettre en place. même si après le débat sociétal est compliqué, complexe pour la mise en œuvre", explique Mathias Deleflie, gynécologue à la Clinique Les Orchidées