Vaitea, un jeune homme âgé de 23 ans, est originaire de La Réunion. Pilote privé basé en Afrique du Sud, il poursuit ses études dans l’aviation afin d’atteindre son objectif d’être pilote de ligne. Il vous partage son quotidien dans les airs !
Vaitea, 23 ans, a grandi à l’île de La Réunion. En quête de nouvelles aventures, c’est dans le voyage qu’il se retrouve.
À l’âge de 23 ans, Vaitea a décidé de s’envoler vers de nouveaux horizons. Avec pour objectif de pratiquer la langue anglaise, il a quitté son île après le baccalauréat.
"Depuis le baccalauréat, j’ai pas mal voyagé, comme en Australie, à New York et en Afrique du Sud, notamment pour améliorer mon anglais. J’ai donc passé plusieurs certifications d’anglais jusqu’au ’Cambridge’ pour le niveau C1"
Des expériences qui lui ont permis de découvrir de nouvelles cultures.
Voler au-delà des nuages est une passion que son père lui a transmis. Depuis petit, Vaitea baigne dans le domaine de l’aviation.
"Mon père est pilote de voltige. J’ai voulu le suivre d’abord pour le loisir, mais j’ai découvert une passion."
Vaitea a commencé à rechercher des écoles pour d’abord passer sa Licence de Pilote Privé (Private Pilot Licence) :
"Je me suis renseigné un peu partout, et m’étant fait un ami en Afrique du Sud qui avait le même but que moi, je me suis dit, pourquoi pas là-bas."
Le jeune homme motivé par ce projet s’est envolé vers l’Afrique du Sud. Il a intégré, à l’issu d’un test d’anglais, l’école de "Cape Town Flight Club". Vaitea a très vite commencé à voler en tant que pilote de loisirs.
"Lorsque tu es pilote privé, tu fais des tours touristiques. Je peux emmener une à trois personnes dans l’avion voir par exemple "Table Mountain" ou survoler les endroits qu’ils ont envie de voir."
Vaitea connaissant déjà des personnes en arrivant sur place, son intégration dans le pays sud-africain s’est relativement bien passé.
"Au niveau de mon adaptation, c’était assez simple car ce n’était pas la première fois que je venais en Afrique du Sud et j’avais beaucoup aimé Cape Town."
À la suite de cette expérience de pilote privé, Vaitea a pris conscience qu’il voulait faire de cette passion de voyager, son métier. Il étudie donc maintenant dans la même école afin de se former et de devenir pilote de ligne. Pour cela, le jeune homme va devoir comptabiliser 1 500 heures de vol pour officiellement être pilote de ligne.
"Ce qui m’attire dans le métier de pilote de ligne c’est de voler déjà. Puis, voler, voyager, d’un pays à un autre, c’est tellement bien."
En plus de la nécessité à être réactif et responsable, un pilote de ligne doit être en bonne santé physique, il fait l’objet d’un suivi médical régulier afin de confirmer qu’il est apte à piloter un avion.
"Plusieurs examens médicaux comme un test d’urine, un bilan sanguin, un électrocardiogramme, un test de la fonction pulmonaire, un examen de l’audition, mais aussi de la vue et un entretien avec le médecin aéronautique" précise Vaitea.
À savoir que même si une personne ne répond pas à tous les critères exigés, il est toujours possible pour elle de piloter un ULM par exemple.
Pour les passagers comme pour les pilotes, le voyage est synonyme d’excitation. C’est ce côté risqué, mais aussi de légèreté qui a attiré Vaitea vers ce métier.
"Ce que j’aime par-dessus tout, même si c’est risqué, c’est de voler dans les nuages, cette sensation de calme, d’être seul. Aussi, se fier aux instruments du cockpit uniquement procure beaucoup d’adrénaline."
Parmi ses meilleurs souvenirs, il retient un moment unique passé avec son père, sur son île natale :
"Mon meilleur souvenir à bord d’un avion c’est quand j’étais plus jeune. Mon père m’avait emmené voir la coulée de lave en survolant le Piton de La Fournaise. J’avoue j’avais super peur mais au fur et à mesure, je me suis senti plus serein."
Lorsque le jeune homme finira sa formation de pilote de ligne, il pourra, pour son plus grand bonheur, faire voyager des milliers de personnes dans le monde entier.
Vaitea ne sait pas ce que lui réserve l’avenir, ni dans quel pays il habitera, mais s’il devait déterminer sa compagnie aérienne de "rêve" il choisirait "Emirates" ou "Swiss International Air Lines".
