Depuis l’annonce du couvre-feu à 18h vous êtes nombreux à vous interrogez sur l’application de cette mesure. Quelles seront les sorties autorisées après 18h, quels seront les documents à présenter pour justifier un déplacement ?
Depuis l’annonce du couvre-feu à 18h, vous êtes nombreux à vous interroger sur l’application de cette mesure. De nombreuses personnes ont relevé un besoin de se déplacer après 18h00.
Ce 2 février, l’ARS (Agence Régionale de Santé) de la Réunion a indiqué qu’il revenait aux entreprises de s’organiser pour laisser les employés finir plus tôt pour rentrer avant le couvre-feu. Cependant, dans le cadre de certaines missions, certaines personnes peuvent être amenées à travailler plus tard. Les employeurs se doivent donc de délivrer une dérogation permanente dans le cas d’une situation répétée.
Dans le milieu scolaire ou universitaire, une dérogation permanente peut être délivrée aux élèves et professeurs par le chef d’établissement.
Ces attestations permanentes seront bientôt disponibles sur le site de la préfecture.
Pour vous déplacer il faudra remplir ce formulaire de la préfecture.
Pour des raisons ponctuelles il faut remplir une attestation de déplacement temporaire.
Vous pouvez vous rendre à une consultation médicale, récupérer des médicaments, pour des motifs familiaux impérieux ou encore des convocations judiciaires ou administratives.
L’ensemble des motifs est à retrouver sur le site de la préfecture ou sur l’application tous anti covid.
Pour vous déplacer il faudra remplir ce formulaire de la préfecture.
Les magasins peuvent rester ouverts jusqu’à l’heure du couvre-feu. Il va de la responsabilité des clients de rentrer chez eux en temps et en heures.
Les seuls commerces qui peuvent rester ouverts après 18h sont les stations-service et les pharmacies de garde.
Les restaurants ont également une dérogation, ils sont autorisés à maintenir les services de livraison jusqu’à 22h. Pour tous ces salariés autorisés à travailler pendant le couvre-feu il faudra bien sûr une attestation de l’employeur comme nous venons d’en parler.