Seuls les trois complices présumés du diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamnés à des peines de 15 à 18 ans, seront jugés en appel en Belgique.
Assadollah Assadi, diplomate iranien, a été condamné en février en Belgique à 20 ans de prison. Cette peine fait suite à un projet d’attentat en France en 2018 contre des opposants au régime de Téhéran. Le diplomate s’est finalement désisté de son appel, mercredi 5 mai. En conséquence, sa condamnation est désormais définitive, rapporte Franceinfo. En revanche, les trois complices présumés du diplomate seront jugés en appel dans la cité flamande. Ils ont été condamnés le 4 février à Anvers à des peines de 15 à 18 ans.
Le projet d’attentat à la bombe date du 30 juin 2018 à Villepinte (Seine-Saint-Denis) à l’époque où Assadollah Assadi était en poste à l’ambassade d’Iran à Vienne. La cible était le grand rassemblement annuel du Conseil national de la résistance iranienne, une coalition d’opposants comprenant les Moudjahidine du peuple. Le diplomate, arrêté le 1er juillet en Allemagne, est apparu dans une vidéo datant du 28 juin à Luxembourg où il remettait un paquet contenant la bombe à un couple belgo-iranien. Ce dernier été arrêté par la police belge dans les environs de Bruxelles. Ils transportaient 500g d’explosif TATP et un détonateur dans leur voiture.
Incarcéré en Allemagne, Assadollah Assadi a été remis aux autorités belges en octobre 2018. Il avait refusé de quitter sa cellule pour comparaître le 27 novembre 2020.
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