Dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 mai, l’armée israélienne a mené une série de frappes sur Gaza, après une semaine noire ayant fait environ 200 morts dans les affrontements entre l’Etat hébreu et le Hamas islamiste.
L’aviation israélienne a pilonné à des dizaines de reprises la bande de Gaza, où des groupes armés ont lancé des roquettes vers Israël. Ce lundi, dans un communiqué relayé par les médias français comme La Dépêche, les autorités israéliennes ont indiqué avoir ciblé 9 résidences appartenant à des hauts commandants du Hamas, dont certains servent de stockage d’armes.
"Il n’y a jamais eu de frappes d’une telle ampleur", a raconté un trentenaire qui habite dans l’ouest de la ville de Gaza, faisant part de son "horreur" et de sa "peur". "J’ai eu l’impression de mourir", a témoigné une habitante de Gaza en ajoutant que "Netanyahu doit se rendre compte que nous sommes des civils, pas des militaires".
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Ce nouveau pilonnage israélien intervient alors que l’enclave palestinienne, contrôlée par le Hamas depuis 2007, a comptabilisé le dimanche 16 mai son bilan quotidien le plus lourd depuis le début de ces affrontements. A savoir : 42 Palestiniens, dont au moins 8 enfants et 2 médecins, sont morts dans des raids, révèle le ministère de la Santé local.
En somme, depuis le 10 mai, 197 Palestiniens ont péri, dont au moins 58 enfants, et plus de 1 200 blessés. Du côté des Israéliens, dix personnes sont mortes, dont un enfant, et 294 blessées à l’issue de tirs de groupes armés palestiniens depuis Gaza.
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