Gwenaëlle, 17 ans, est l’auteure de Ma petite Lola. Écrit durant le confinement, son ouvrage raconte l’histoire d’une jeune Réunionnaise et de sa famille qui quittent l’île pour la métropole. Un déménagement qui changera sa vie et sa vision du monde. A travers ce premier livre, elle se bat contre les stéréotypes de la société.
Lola et ses parents vivent à la Réunion. Leur souhait le plus cher est de pouvoir s’installer en France, et surtout à Paris. Malheureusement, Jason, le grand frère de Lola, ne partage pas le même rêve et refuse de quitter ses amis. Le déménagement tant attendu arrive. Finalement installée dans son appartement français, Lola remarque toutes les inégalités qui régissent notre monde. En grandissant, la jeune fille acquiert des valeurs qu’elle se jurera par la suite de défendre.
Dès lors, son avenir est tracé et Lola fera tout ce qui est en son pouvoir pour parvenir à véhiculer ces enjeux fondamentaux.
Inspirée par l’île de la Réunion où elle vit, Gwénaëlle Bazin, âgée de 17 ans, souhaite rendre hommage à son île natale. La jeune auteure se bat contre les stéréotypes de la vie, mais surtout de la société.
L’idée d’un livre, Gwenaëlle, l’a eu sans trop s’en rendre compte, durant les longs jours de la période de confinement l’an dernier. Elle commence alors à écrire sur les stéréotypes et le harcèlement.
"Je me suis dis : vas-y, fais quelque chose ! Le but était de me dire que j’en suis capable, je suis capable de réaliser quelque chose qui vient de moi, et surtout de rendre fière ma famille et mes amis".
A 17 ans, la jeune fille s’inspire du vécu de ses proches pour se hisser contre les préjugés et les idées toutes faites.
"Les personnes qui m’entourent, elles, sont dans ces stéréotypes que la société peut créer. Je suis complètement contre cela, pour moi, il n’existe aucune case pour personne. Mon message derrière cela, est qu’il ne faut pas juger une personne sans vraiment la connaître, il ne faut pas mettre les gens dans des cases".
Son livre, intitulé Ma petite Lola, est paru aux Éditions Vérone au mois de juin.
Fière d’être allée au bout du projet, la jeune étudiante ne compte pas s’arrêter en si bon chemin :
"Je suis très contente de ce que j’ai pu réaliser. C’est aussi une fierté pour les personnes qui m’entourent aussi. J’ai eu quelques retours, ils ont trouvé ça génial, et j’en suis très heureuse. J’aimerais continuer dans ce domaine, continuer à écrire. Malheureusement avec mes études, je n’aurai pas le même temps que j’avais durant le confinement, mais je ferai tout pour continuer sur cette voie".