Police : le "Beauvau de la sécurité" débutera le 1er février

Sept ou huit propositions

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la tenue de la grande concertation nationale consacrée à la police et la gendarmerie. Lundi 25 janvier, des syndicats de police ont indiqué que le "Beauvau de la sécurité" débutera le 1er février et durera quatre mois, rapporte France Info. "Cette consultation de grande ampleur doit permettre d’aboutir à sept ou huit propositions très fortes", a annoncé le ministre. Trois syndicats ont par ailleurs, indiqué que son lancement doit avoir lieu en présence du Premier ministre, Jean Castex.

Des tables rondes

Huit thèmes seront discutés durant cette concertation nationale dont le lien police-population, le maintien de l’ordre, l’utilisation des images, l’encadrement et la formation. Selon le ministre, des syndicats de police et de gendarmerie, mais également des parlementaires et des représentants des maires de France, seront invités à participer à des tables rondes. Au micro du journal Le Parisien, il a précisé que ces dernières auront lieu tous les 15 jours et elles seront par ailleurs "filmées et diffusées en direct sur les réseaux sociaux".

Débats sur les violences policières

Les participants à cette grande concertation parleront également du thème des violences policières. Les débats sur les relations entre les forces de l’ordre et la population, doivent débuter le 8 février tandis que les questions relatives à l’encadrement seront discutées le 22 février. Par la suite, une formation aura lieu et sera suivie, en mars, par la relation à l’autorité judiciaire, en présence du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. Selon les syndicats, en avril et mai, d’autres sujets s’ensuivront comme des moyens humains et matériels, des inspections, ainsi que l’IGPN.

Objectifs

"Trente déplacements" de Gérald Darmanin accompagneront ces débats. Ce dernier va rencontrer notamment des policiers et gendarmes locaux, dans plusieurs villes de France. Au journal Le Parisien, le ministre a précisé que l’objectif est d’aboutir à "sept ou huit propositions très fortes" qui donneront lieu à une "grande loi de programmation du ministère de l’Intérieur qui soit prête avant l’élection présidentielle".

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