Le mardi 27 juillet, afin de convaincre les femmes enceintes à se faire vacciner contre la Covid-19, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a administré, en public, une seconde dose de vaccin à la secrétaire d’État Olivia Grégoire, enceinte de 5 mois.
Comme le rappelle LCI, depuis le 3 avril 2021, les femmes enceintes sont prioritaires pour se faire injecter les vaccins à ARNm Pfizer ou Moderna, à partir du deuxième trimestre de grossesse. Dans un avis datant du 1er avril, la Haute Autorité de Santé (HAS) a écrit que l’administration des vaccins contre la Covid-19 chez la femme enceinte "n’est pas contre-indiquée. Elle doit être envisagée si les bénéfices potentiels l’emportent sur les risques pour la mère et le fœtus".
Aussi, si pathologie est, les femmes enceintes sont d’autant plus prioritaires pour la vaccination. Celles qui présentent des comorbidités (surpoids, hypertension, diabète …) "semblent présenter un risque accru de développer une forme sévère de la Covid-19, notamment au cours du 3e trimestre de la grossesse", écrit par ailleurs l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
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Pendant les questions au gouvernement à l’Assemblée nationale le 20 juillet dernier, le ministre de la santé Olivier Véran a assuré qu’en dehors de situations rares qui concernent potentiellement quelques centaines de Français, il n’y a aucune contre-indication au vaccin ARN messager, "y compris la grossesse au premier trimestre".
Le mardi 27 juillet sur France Inter, le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer a martelé que les femmes enceintes peuvent se vacciner dès leur premier trimestre, et sont ainsi "protégées contre des accidents liés au Covid-19 et ça protège leur bébé".
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