Le procès de Ben Maoulida s’ouvre ce lundi aux Assises. L’homme est suspecté de tentative d’assassinat. Le 5 octobre 2017 à St-André, sa victime et lui se battent pour une affaire de chien volé. Le jeune homme de 23 ans à l’époque reçoit un tir de carabine dans la mâchoire, il sera gravement blessé.
Sous son masque, Luciano dissimule les blessures qu’il garde après avoir reçu en plein visage un coup de fusil le 5 octobre 2017.
"Mi néna beaucoup de séquelles, mon figure, mon bras..."
Depuis les faits, l’homme a du mal à s’exprimer. Parmi ses séquelles, un trou à la mâchoire, une parole amoindrie, des trous de mémoire ou des crises d’épilepsie. Trois ans après les faits, sa femme et lui espèrent que toute la lumière sera faite sur cette affaire.
"Il faut se mettre à sa place. À 23 ans, pour 50 euros, sa vie est brisée car le coup de feu a atteint sa mâchoire et il a un trou à ce niveau. Mon client est très fatigué, il attend que le procès s’achève et que la justice soit faite", confie Jean-Christophe Molière, avocat de la victime.
À l’origine de cette affaire, une histoire de chien volé. En 2017, le suspect aurait donné à Luciano un American Staff en échange d’une veste de marque et 50 ans. Très vite, il se rend compte qu’il s’agit d’un chien volé et est arrêté par la police. À sa sortie de garde à vue, il demande des comptes à Ben Maoulida. Très vite, le ton monte, les coups partent et l’accusé tirent sur la victime. Quelques jours plus tard, il se rend aux forces de l’ordre.
Durant ces deux jours de procès il devra s’expliquer sur les fait qui lui sont reprochés. Il encourt 30 ans de réclusion criminelle. Le verdict sera rendu mardi.