Pour les 150 ans de la République, Emmanuel Macron a prononcé un discours au Panthéon. "Soyons tous rassemblés (…) être Français n’est jamais seulement une identité, c’est une citoyenneté", a déclaré le Président.
La proclamation de la République a eu lieu le 4 septembre 1870. Cet événement a mis fin au Second Empire sur fond de guerre franco-russienne, et a ouvert la voie à la IIIe République, rappelle LCI.
> 150 ans de la IIIe République : Emmanuel Macron va envoyer des messages politiques
Cette année, les 150 ans de la République ont été célébrés au Panthéon, ce vendredi. A cette occasion, avant de prononcer son discours, Emmanuel Macron a salué la maire de Paris, Anne Hidalgo, la maire du 5e, Florence Berthout, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, et la ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa.
D’autres personnalités comme le député LREM de la circonscription, Gilles Le Gendre et le préfet de police de Paris, Didier Lallement étaient aussi présents à cet événement.
A l’occasion de cet événement, cinq personnes ont reçu la naturalisation pour devenir un citoyen français. Emmanuel Macron leur a remis les livrets d’accueil dans la citoyenneté française. Parmi les cinq naturalisés figurent une Péruvienne, une Libanaise, un Britannique et une Camerounaise.
Lors de sa prise de parole, Emmanuel Macron a aussi évoqué les statues des personnalités historiques vandalisées en soulignant que "la République ne déboulonne pas de statues". En juin dernier, le chef d’Etat a déjà indiqué qu’il ne faut effacer "aucune trace" de l’histoire.
> Faut-il déboulonner les statues du passé ?
Lorsque le Président a parlé d’une République qui "n’admet aucune aventure séparatiste", il a annoncé qu’un "projet de loi de lutte contre les séparatismes" est prévu d’être présenté à l’automne. Toujours à ce sujet, Emmanuel Macron a tenu à annoncer qu’ :"Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un Dieu, parfois avec l’aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d’un groupe".
Emmanuel Macron a également fait allusion à "l’égalité des chances". Selon lui, "chaque citoyen, quel que soit le lieu où il vit, le milieu d’où il vient, doit pouvoir construire sa vie par son travail, par son mérite". Mais, "nous sommes encore loin, trop loin de cet idéal", a-t-il fait remarquer, rapporte RTL.
Dans son discours, Emmanuel Macron a déclaré qu’ :"Etre Français c’est reconnaître en chaque femme, en chaque homme, une même dignité". Il a ensuite ajouté : "Etre Français, c’est aimer la justice".
A la fin de sa prise de parole, le locataire de l’Elysée a souligné que : "Devenir Français, c’est accepter d’être plus qu’un individu poursuivant ses intérêts propres, un citoyen", rapporte 20 Minutes.
> Voir notre dossier sur l’actualité en France.