Ann-Kathrin Stracke, la journaliste allemande qui accuse Valéry Giscard d’Estaing d’agression sexuelle, a témoigné sur Franceinfo, mercredi 13 mai.
Alors qu’en début de semaine une enquête pour agression sexuelle a été ouverte à l’encontre de Valéry Giscard d’Estaing, la journaliste allemande, qui est à l’origine de la plainte, est revenue sur ce qui s’était passé. Les faits se seraient produits le 18 décembre 2018, dans les bureaux de l’ancien président de la République à Paris.
Comme déjà indiqué dans sa plainte déposée le 10 mars, Ann-Kathrin Stracke a réaffirmé que Valéry Giscard d’Estaing aurait eu une série de gestes déplacés à son encontre. "Il a mis sa main sur ma taille. Après, sa main a glissé sur ma fesse gauche", a-t-elle raconté. La journaliste a assuré l’avoir repoussé, en vain. "J’avais l’impression qu’il insistait", selon la trentenaire.
Ann-Kathrin Stracke a confié qu’elle s’était sentie "très mal à l’aise". Elle a parlé d’"une situation très dégradante" et humiliante. La journaliste ne se serait pas attendue à un tel comportement venant d’un ancien chef de l’Etat. Elle affirme être bien au courant du statut de Valéry Giscard d’Estaing et de son influence, mais elle estime que les gens devraient savoir lorsqu’un ancien Président "agresse quelqu’un sexuellement".
>>> Retrouvez toute l’acutalité en France sur Linfo.re