En visite à Bordeaux dans le cadre du Grand débat national, le président de la République a appelé à un retour au calme vendredi 1er mars.
Dans le cadre du Grand débat national, Emmanuel Macron a été en déplacement s’était rendu à Bordeaux vendredi 1er mars, d’après FranceInfo. Réunis pour cette occasion, des élus locaux ont prôné un recours à l’interdiction de manifestations des Gilets Jaunes ou à l’état d’urgence. Le chef de l’Etat a écarté ces deux possibilités. "On ne décide pas un état d’urgence quand on a des tensions sociales dans son pays, cela aurait été une erreur", a-t-il souligné. Concernant l’interdiction de manifester, il a répliqué que cette mesure "n’aurait pas permis d’apaiser les tensions".
En tout cas, d’un ton moins sévère, il a appelé à un "retour au calme", à la veille d’un acte 16 du mouvement des Gilets Jaunes.
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Toutefois, le chef de l’Etat a qualifié d’intolérables les violences qui accompagnent les mobilisations. Il a ainsi déploré leurs mauvais impacts sur les commerces du centre de Bordeaux. "Cette situation n’est plus compréhensible par nombre de nos concitoyens", a-t-il annoncé. Il a ainsi souhaité une décrue pour les semaines qui viennent sinon "c’est la négation de la démocratie". Emmanuel Macron invite ainsi chacun de "revenir à la raison" avec un ton moins rude que celui qu’il a adopté mardi.