Les trois hommes, soupçonnés d’être en lien avec le groupe djihadiste Etat islamique (EI), avaient des cibles potentielles. Ils visaient des bâtiments diplomatiques, des postes de police, des installations relevant de la défense, des tribunaux ou encore des églises en Australie.
Ils avaient 20, 23 et 30 ans. Trois hommes suspectés d’être liés avec le groupe djihadiste Etat islamique (EI) ont été arrêtés ce mardi, a affirmé la police australienne. L’interpellation a eu lieu dans la banlieue de Sydney où ils projetaient des attentats visant des missions diplomatiques, des postes de police ou des installations militaires. Cette arrestation fait suite à des soupçons concernant leurs activités sur internet. Un responsable de la police de l’Etat de Nouvelles Galles du Sud, Mick Willing a déclaré que ces personnes se sont connues via les réseaux sociaux, en particulier WhatsApp et Telegram. Ils se distinguent par le fait de partager "une même philosophie".
Parmi les trois hommes, les deux seront inculpés pour appartenance à une organisation terroriste et préparatifs en vue d’attentats terroristes, note Le Figaro. En revanche, le troisième, présenté comme un "associé", sera inculpé avec des charges moins graves. Ian McCartney, responsable de la police fédérale, a détaillé les cibles potentielles de ces trois suspects. Ces derniers visaient des bâtiments diplomatiques, des postes de police, des installations relevant de la défense, des tribunaux ou encore des églises, a énuméré la même source. Les projets d’attentats paraissaient encore au stade préliminaire. Toutefois, ils envisageaient déjà d’importer des explosifs pour frapper des cibles dans le quartier d’affaires du centre de Sydney.
En 2018, l’Australie a voté une législation controversée. Grâce à celle-ci, les agences de renseignements et la police peuvent accéder aux communications cryptées de personnes soupçonnées d’activités criminelles, en particulier de terrorisme. La police a indiqué que l’un des suspects avait été aperçu après son retour du Liban l’an dernier. Il y aurait monté des plans afin de rejoindre l’EI en Afghanistan.
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