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Emmanuel Macron rencontre le chef de la diplomatie iranienne, vendredi 23 août. Le but est de trouver un terrain d’entente sur le nucléaire iranien avant le sommet du G7.
Le sommet du G7 qui se tiendra à Biarritz ce week-end sera sous haute tension vu que des désaccords des pays membres sont constatés concernant plusieurs dossiers. Parmi eux, le nucléaire iranien qui a été fragilisé par le retrait des Etats-Unis, rapporte 20 Minutes. Avant le début des discussions avec Donald Trump au G7, Emmanuel Macron doit recevoir, ce vendredi 23 août matin, le chef de la diplomatie iranienne pour tenter de sauver cet accord.
De son côté, Emmanuel Macron a insisté qu’une discussion devrait avoir lieu au sommet sur comment gérer le dossier iranien. "On a des vrais désaccords au sein du G7", a-t-il souligné. Il a ainsi fait référence à la politique de pression maximale exercée par le président américain sur Téhéran. En effet, l’accord de JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action) a permis la levée d’une partie des sanctions en échange de l’engagement iranien de ne pas se doter de l’arme nucléaire. Et pourtant, Donald Trump en est sorti, avec fracas, en mai 2018 en infligeant de lourdes sanctions à l’Iran. En réplique, Téhéran a arrêté en juillet de respecter certains de ses engagements concernant le nucléaire.
La veille de cette rencontre (jeudi 22 août), Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, a fait état des "points d’accord" avec le chef d’Etat français. A cette occasion, il a annoncé que ce dernier a contacté son homologue iranien, Hassa Rohani avec diverses propositions. "Et le président Rohani m’a chargé d’aller le rencontrer pour savoir si nous pourrons finaliser certaines de ces propositions", a souligné le ministre.
Selon ses dires, le but est de permettre à chacun de s’acquitter de ses obligations en vertu de l’accord de JCPOA . Il a également affirmé que cette rencontre permettra d’examiner les propositions des deux présidents, et de voir si un terrain d’entente pouvait être trouvé.
Dans ce sens, Emmanuel Macron a averti qu’"on est à un moment fatidique", car les Iraniens sont "en train de construire une stratégie de sortie du JCPOA". Une situation qui aura des néfastes conséquences pour la région. Paris a ainsi estimé que la stratégie américaine est très risquée.
Et pourtant, Donald Trump a durci la pression diplomatique, économique et militaire sur Téhéran tout en multipliant les appels au dialogue. En revanche, les autorités iraniennes ont menacé de s’affranchir d’autres obligations. Paris tente ainsi de mettre fin à cette désescalade en visant à obtenir un allégement des sanctions. En échange, l’Iran devrait respecter l’accord et de nouvelles négociations sur son programme balistique et son influence régionale devraient être engagées aussi.
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