Conseiller départemental, Alain Armand est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion. Mais c’est pour parler non pas de politique mais de poésie, avec l’édition d’un ouvrage littéraire : "Teks avant testament".
De la politique à la poésie, il n’y a visiblement qu’un pas. et Alain armand l’a franchi, en éditant cette ouvrage littéraire, "Teks avant testament".
L’auteur de ses poème est sur le plateau d’Antenne Réunion pour en parler. Peu de gens le connaissement comme poète ; Alain Armand cache bien son jeu.
"Je le cache ou vous le redécouvrez. Je l’ai été dans les années 70, certains l’ont oublié, mais été le président fondateur de Ziskakan, donc j’ai toujours un peu taquiné la muse, aussi bien en créole qu’en français. Mais c’est vrai qu’après 30 ans de silence poétique, je reviens dans un ouvrage qui se veut un peu testamentaire. Mais je vous rassure, je ne vais pas mourir tout de suite !"
Ses poèmes auraient pu rester personnels, dans un cahier sur la table de chevet. Il explique pourquoi a-t-il décidé de partager sa passion.
"Humblement, lorsque l’on aime l’écriture, cela ne vous quitte pas. Et j’ai la chance de maîtriser aussi bien le français que le créole. Et d’avoir cette double capacité d’écrire dans ces langues qui sont les miennes. Avec ce livre, je veux montrer que l’on peut écrire de jolis fond’ ker en créole, mais aussi écrire de belles pages en français."
Son ouvrage s’appelle "Teks avant testament". Un testament, ça veut dire qu’il pense à la mort. "J’en ai un peu peur comme tout le monde, ça m’arrive d’y penser. Mais au-delà, je me dis que dans une vie il faut savoir faire les comptes. Avec mes textes, je ne montre pas le monde, mais le mien."
La plateforme de la droite est branlante. Rien ne va plus entre Nassimah Dindar et Didier robert, les affrontements se font par média interposé.
"Je pense qu’il faut très vite retrouver de la sérénité, de l’union, parce que le pays exige que l’on soit unis. Je comprends qu’il y ait des problèmes, quelque part ils sont peut-être justifiés. L’unité a toujours fonctionné jusqu’à présent, on a gagné de belles batailles électorales il y a un an ou deux, pour la Région, les départementales, on a gagné les Sénatoriales... Donc on doit pouvoir continuer."
"C’est la plateforme de la droite et du centre, moi je suis du centre-gauche. Il y a une urgence à ce qu’on se parle, qu’on crève l’abcès. Et qu’on continue par rapport à l’urgence sociale, d’avoir une proposition politique claire, nette et unie."