Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, François Asselin, est sur le plateau du 19h d’Antenne Réunion.
Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) vient à La Reunion plusieurs fois par an pour s’occuper de sa propre entreprise au Port.
Cette fois-ci c’est en tant que président national de ce syndicat patronal qu’il est là. François Asselin fait l’état des lieux des petites et moyennes entreprises réunionnaises.
"À La Réunion, c’est un secteur considérable parce que 98 % des entreprises sont de type PME, voire de très petites entreprises (TPE). C’est plus de 51 000 entreprises. Cela représente dans le secteur marchand 164 000 emplois donc c’est considérable.
Je trouve que vous avez un territoire qui est enthousiasmant. Vous avez une âme d’entrepreneur à La Réunion. La Réunion est une terre fertile pour les entrepreneurs."
Cependant, le président de la CPME dénonce toutes les contraintes que subissent les petites entreprises. C’est de plus en plus compliqué d’être chef d’entreprise ?
"On vit dans un vrai paradoxe. Tout le monde chez les politiques ont une bienveillance pour les PME. Et pourtant, au fils des ans, les contraintes administratives, réglementaires s’alourdissent.
Depuis le 1er janvier, il y a la mise en place de 6 nouvelles mesures du compte pénibilité, le 1er janvier 2018, ce sera le prélèvement à la source, il faut désormais dénoncer vos salariés qui se sont fait flasher avec votre véhicule d’entreprise... Tout cela accumulé fait que c’est compliqué d’entrependre."
Certains candidats à la présidentielle ont été auditionnés par son syndicat à Paris. François Asselin explique le rôle d’un syndicat patronal pendant une campagne présidentielle.
"Nous sommes un corps intermédiaire. Notre rôle est d’être en dialogue avec l’ensemble de l’échiquier politique. (...)Nous avions reçu les candidats de la primaire de la droite en octobre, et ceux de la gauche en janvier. Et lundi les candidats à l’élection présidentielle à Paris."
La CPME a récemment changé de nom. Depuis 1944, il s’agit de la CGPME.
"Cela ne change rien, ce n’est que la partie visible. Nous avons changé notre nom et notre logo. Nous devons être dans un syndicalisme d’idées, de projets. C’est ce que je défends et c’est ce que fait très bien ici la CPME réunionnaise avec Dominique Vienne."
L’intégralité de l’interview du président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, François Asselin, dans la vidéo ci-jointe.