Harcelée en ligne, elle décide de contacter les mères de trolls

Accusée à tort d’intégrer un réseau de pédophile

Amanda Kleinman, avec son groupe de rock Heavy breathing a donné des concerts dans la pizzeria Comet Ping Pong de Washington, ce qui par la suite lui a couté des harcèlements presque quotidiens sur le web.

Pour la petite histoire sur la théorie du complot baptisé pizzagate, cette pizzeria était un des lieux de rencontre des personnes appartenant à un réseau de pédophiles qui impliquait directement John Podesta, l’ancien directeur de campagne d’Hillary Clinton.

Lorsque cette information s’est ébruitée, tout le monde tendait alors à associer à cette affaire de pédophilie, tous les noms des personnes qui avaient collaboré avec cette pizzeria dont Amanda Kleinman.

Depuis lors, cette dernière se faisait harceler sur les réseaux sociaux. Pour stopper les flots d’insultes à son encontre, la musicienne a fait des captures d’écran pour servir de preuves. Elle a également bloqué des harceleurs mais très vite d’autres apparaissaient.

Elle a prévenu la police et aussi parlé à la presse mais toutes ces démarches ne servaient à rien, elle était toujours harcelée. Elle a alors fini par décider de contacter directement les mères des agresseurs. L’une d’elles y a réagi en déclarant : "Ah mon dieu le petit con". Ce qui pouvait constituer un petit réconfort pour la jeune femme étant donné que pour l’instant, les procès contre les harcèlements sur Internet sont rarissimes. 

Sometimes young boys on Facebook send me rape threats, so I’ve started telling their mothers. pic.twitter.com/0Cbs81eXiE

— Alanah Pearce (@Charalanahzard) 28 novembre 2014