Illustration - Antenne Réunion
La baisse d’impôts pour les ménages en 2017 promis par François Hollande sera annoncée "la semaine prochaine". Elle concernera "les Français des classes modestes" selon le secrétaire d’État en charge du Budget Christian Eckert.
En mai, François Hollande avait promis "un geste du côté des ménages" au travers d’une baisse des impôts en 2017. Le président de la République a néanmoins mis des conditions : "Si (...) la croissance était de 1,7% en 2017, ce geste fiscal, qui ne pourrait être supérieur à 2 milliards d’euros, viendrait s’ajouter aux allégements accordés depuis 2014 et qui ont d’ores et déjà concerné 12 millions de contribuables". Le président de la République avait également souhaité que la mesure concerne les classes moyennes.
Le gouvernement avait espéré une diminution à hauteur de 2 milliards d’euros si la croissance avait été cette année supérieure à 1,5% du Produit intérieur brut (PIB). Mais Le ministre de l’Economie et des Finances Michel Sapin a indiqué ce vendredi que cette baisse d’impôts devrait être inférieure aux 2 milliards d’euros espérés. "La marge n’est pas la même, cessons de parler de 2 milliards, nous sommes en train de regarder à l’intérieur des données actuelles quelles sont les marges", a-t-il expliqué sur Radio Classique/Paris Première. Le ministre n’a cependant pas révélé sur les différentes options étudiées par le gouvernement : impôt sur le revenu, CSG ou prime d’activité.
La baisse d’impôts pour les ménages en 2017 sera annoncée "la semaine prochaine", a indiqué vendredi le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert. "Ce sera probablement (une annonce) du Président de la République ou du Premier ministre et je suis quasiment sûr que ce sera la semaine prochaine", a affirmé le secrétaire d’Etat au Budget au micro de RTL. "Ce n’est pas simple, il y a 37 millions de foyers fiscaux, d’informations à croiser", a prévenu le ministre, qui prévoit que cette baisse d’impôt concernera "les Français des classes modestes et moyennes". "Nous travaillons à plusieurs, le président et le Premier ministre sont aussi dans la boucle. Je préfère que l’on soit dans une réflexion simple" a-t-il précisé.
