Avec son Ranger XLT, Ford cartonne depuis deux ans en étant en tête des ventes sur le secteur des pick-up en Europe. À mi-parcours, l’heure du restylage a sonné pour séduire une clientèle pas encore acquise à sa cause !
Le Ford Ranger domine le marché européen. Le secteur du pick-up est dynamique, avec de plus en plus d’adeptes qui tendent à délaisser les SUV de luxe. Plusieurs raisons à cela : outre son côté baroudeur, le pick-up bénéficie d’une exonération de malus, mais aussi de taxe sur les véhicules de société (la TVS) qui font du bien au portefeuille. Mais cela serait bien réducteur de résumer les qualités du Ranger à ces quelques arguments. Face aux Nissan Navara, Mitsubishi L200 et Volkswagen Amarok (et bientôt le Toyota Hilux) qui ont mis les bouchées doubles, Ford est passé par la case restylage pour l’arrivée à mi-carrière du Ranger, qui en est à la troisième génération.
Visuellement, le Ford Ranger XLT en jette, tant par un capot plus massif avec sa nouvelle calandre, ou ses nouveaux projecteurs plus effilés. Ses dimensions sont impressionnantes, comme vous pouvez en juger : 5,36 mètres de long, 1,86 m de largeur pour 1,8 mètre de haut. Notre version d’essai est un modèle double cab (double cabine), comprenant deux portes arrières pour accéder à une banquette permettant d’accueillir trois passagers.
À l’intérieur du Ford Ranger XLT, nous avons apprécié le cockpit qui a été retravaillé, avec une nouvelle planche de bord comprenant le système Sync 2. Sans oublier son écran tactile de 8 pouces Quel dommage néanmoins que le souci du détail ait été oublié pour le confort, un peu spartiate avec des dossiers de sièges un peu trop durs.
Même si l’ensemble bénéficie d’une bonne qualité de finition, il est bon de rappeler que nous sommes en présence d’un pick-up : intéressons-nous à sa fonction utilitaire. Là encore, le Ford Ranger XLT marque des points. Avec 1,5 m, nous avons là la plus grande benne à faire pâlir d’envie la concurrence. Et comme le but est justement de garder son avance, sa charge utile de 1 300 kg est bien là pour rappeler que oui, le Ford Ranger XLT c’est du costaud, et pèse de tout son poids sur le secteur du pick-up. Avec une hauteur de seuil de chargement de 835 mm, et il peut toujours tracter une remorque de 3 500 kilos.
À l’arrière, le confort est rudimentaire. Avec une faible inclinaison des dossiers arrières. Ce n’est clairement pas son point fort.
La liste des équipements de base comprend notamment avec un écran tactile de 8 pouces avec commandes vocales avancées, contrôle de l’instrumentation de la voiture, un limiteur de vitesse, un régulateur de vitesse adaptatif, la lecture des panneaux, marche-pied chromé, jantes de 16 à 18 pouces selon les versions, l’aide au démarrage en côte, un capteur de luminosité et de pluie, phares antibrouillard, un différentiel à glissement limité, un système d’assistance à la descente, ESP, aide au freinage d’urgence...
Le Ford Ranger XLT Sport de notre modèle d’essai dispose d’une boite 6 rapports manuel avec un moteur diesel 2,2 litres quatre cylindres en ligne turbo de 160 chevaux, pour un poids à vide de 2 165 kilos. Le pick-up bénéficie d’un couple maximal de 385 Nm à 1 500 tours/minute. Au niveau des performances, le Ranger XLT atteint une vitesse maximum de 175 km/h, et franchit le 0 à 100 km/h en 12 secondes. Au niveau des consommations, il affiche 7,1 L/100 km en cycle urbain, 6,1 L/100 en extra urbain, pour une consommation mixte de 6,5 L/100 km. Avec une émission de CO2 de 171 g/km.
Le Ford Ranger XLT est fidèle à la réputation du constructeur américain en disposant d’une très bonne tenue de route. Les irrégularités de la route sont plutôt bien gommées. À grande vitesse, l’insonorisation est moyenne.
Le Ford Ranger XLT Double Cabine 2,2 TDCI Sport de 160 ch est disponible à La Réunion à partir de 38 000 euros.
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