Le sénateur Paul Vergès est décédé cette nuit. L’homme politique avait mené de nombreux combats pour La Réunion, il avait aussi été au coeur de plusieurs polémiques.
Le sénateur Paul Vergès est décédé dans la nuit de vendredi à samedi au Centre hospitalier universitaire Félix Guyon de Bellepierre à Saint-Denis. Paul Vergès avait été admis à l’hôpital fin octobre suite à un malaise.
Retrouvez dans la vidéo ci-dessus, le retour sur la carrière politique de Paul Vergès, un reportage diffusé lors de son 90e anniversaire.
Le sénateur de La Réunion Paul Vergès a mené de nombreux combats politiques. Il a créé le Parti Communiste Réunionnais et a occupé différents mandats de maire à président du Conseil régional.
Durant sa carrière politique de plus de 60 ans, le sénateur de La Réunion, Paul Vergès s’est d’abord opposé à la Départementalisation en demandant l’autonomie. L’homme est aussi celui qui a mené à bien le projet de la Route des Tamarins. Depuis qu’il n’est plus président du Conseil régional, il a notamment beaucoup travaillé pour la lutte contre le réchauffement climatique.
L’annonce du décès de Paul Vergès a été faite par son fils Pierre, dans un communiqué. Un hommage sera bientôt organisé.
Paul Vergès est un monument de la politique à La Réunion, retrouvez ici un résumé de son oeuvre.
Le sénateur Paul Vergès est au coeur de plusieurs grands projets qui ont marqué La Réunion.
Depuis l’annonce du décès de Paul Vergès, les messages de soutien à ses proches affluent.
Durant sa carrière, Paul Vergès, ancien maire, député, euro-député et sénateur, a été au coeur de plusieurs polémiques.
Le 25 mai 1946, le principal adversaire politique de Paul Vergès est assassiné. D’abord, à l’âge de 21 ans, le politicien réunionnais est condamné en juillet 1947 à 5 ans de prison avant d’être amnistié en 1953.
En 1964, Paul Vergès est condamné à trois mois de prison pour avoir publié dans le journal "Témoignages", des articles sur la guerre d’Algérie. Il entre en clandestinité pendant 28 mois.
Paul Vergès se rend de lui-même quand les accusations de "délit de presse" sont abandonnées. Il est condamné pour atteinte à l’intégrité du territoire mais bénéficiera d’un non-lieu.