Cette année, pour la première fois, des sapeurs pompiers ultra-marins ont représenté la profession à l’occasion du défilé du 14 juillet. Au total, 83 hommes et femmes venus de cinq départements d’outre mer : la Martinique, la Guyane, la Réunion (22 pompiers), Mayotte et la Guadeloupe.
Ce jeudi est un grand jour, un jour historique. Pour la première fois, des pompiers de La Réunion participent au défilé du 14 juillet. Des soldats du feu triés sur le volet. Parmi eux, une seule femme : le caporal-chef Sabine Moindranze. Dans sa tête les émotions se bousculent.
"Fiers de représenter la France entière sur les Champs-Élysées !"
"Du plaisir, du bonheur, de la joie. Et une fierté de faire partie du 9e bataillon de sapeurs-pompiers de France pour représenter la France entière sur les Champs-Élysées !"
Des heures de travail pour marcher au pas, synchrone, comme un seul homme. Difficulté supplémentaire pour ce bataillon de 83 hommes : ce sont tous des ultra-marins, et il y a quelques jours encore, ils ne se connaissaient pas, comme le confie le colonel Bertrand Vidot, chef du 9e bataillon des sapeurs-pompiers de France.
"Nous avons eu peu de temps pour réellement créer le groupe et la cohésion"
"Nous nous connaissons vraiment depuis seulement le 1er juillet, et qu’on a commencé à s’entraîner le lendemain ! Ce qui fait que nous avons eu un court laps de temps pour réellement créer le groupe et la cohésion, et parfaire tous les petits détails techniques".
Un honneur pour ces hommes, et une belle vitrine pour La Réunion. Tous les projecteurs du pays sont braqués sur eux ! L’occasion pour le public de découvrir les forces vives de l’île. Et cela montre que ce sont des personnes de toutes origines qui sont au service de la France", estime un des spectateurs.
"Cela montre la diversité de la France et de ses personnes qui s’engagent pour la Nation".
30 minutes plus tard, le défilé prend fin. La pression retombe. Reste une immense satisfaction.
La parenthèse parisienne s’achève. L’an prochain, les sapeurs-réunionnais défileront, mais cette fois au Barachois.