La coalition a remporté des victoires militaires dans la guerre contre Daesh. François Hollande annonce que "la France prendra toute sa part" dans les frappes pour accélérer le rythme.
Le rythme des frappes aériennes contre Daesh en Irak et en Syrie va encore s’accélérer, prévient François Hollande dont les propos sont rapportés par Le Point. Le chef de l’État a fait l’annonce lors de ses vœux du Nouvel An au corps diplomatique à l’Elysée, aujourd’hui. "La France y prendra toute sa part", a-t-il déclaré.
François Hollande a précisé que le pilotage des opérations sera également renforcé. Il y aura des réunions régulières, la prochaine se tiendra en février à Bruxelles. Le chef de l’État a aussi rapporté que les sept principaux pays contributeurs de la coalition contre Daesh se sont réunis, hier, autour de Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense.
La stratégie de la coalition contre Daesh est réaffirmée, selon François Hollande. Cette stratégie passe par la libération des villes de Raqqa, en Syrie, et de Mossoul, en Irak, les deux capitales de facto de l’organisation terroriste.
Daech perd du terrain
François Hollande a également révélé que la volonté de la France d’apporter son soutien aux forces arabes et kurdes qui combattent Daesh sur le terrain a été réaffirmée au cours de cette réunion. "C’est nécessaire si nous voulons que ces villes et l’ensemble des territoires syrien et irakien puissent être libérés", a-t-il fait valoir.
"La France n’est l’ennemie d’aucun peuple, d’aucune religion, d’aucune civilisation, mais elle a un adversaire qui nous est commun : le terrorisme djihadiste", a encore dit François Hollande pour qui le terrorisme "ne se réclame d’un dieu que pour en bafouer le nom et ne poursuit d’autre quête que celle de la destruction".
Plutôt optimiste dans cette guerre contre Daesh, François Hollande a affirmé que l’organisation terroriste s’affaiblit de jour en jour et perd du terrain. Il a mis en avant le fait que ses exactions envers la population civile, qui redoublent de violence, et son implication dans des attentats sont les signes de son déclin.