Agée d’une vingtaine d’années, Anne-Sophie a reçu deux procès-verbaux en quelques mois tout en étant persuadée de ne pas avoir commis d’infractions. La semaine dernière, des gendarmes se sont rendus sur son lieu de travail car elle était suspectée d’avoir forcé un contrôle routier. L’histoire est peu banale mais cette jeune femme est au final, victime d’une usurpation d’immatriculation. Une information Antenne Réunion.
Anne-Sophie est une conductrice plutôt prudente mais en l’espace de quelques mois, cette jeune femme a reçu deux procès-verbaux pour stationnement gênants alors qu’elle est certaine de ne pas avoir enfreint la loi.
"J’ai reçu une contravention alors que j’étais hors département" souligne également Anne-Sophie. Cette jeune femme est sûre à 100% que ce n’est pas son véhicule qui a commis ces infractions. Malgré le manque de preuves permettant de prouver ce qu’elle avance, Anne-Sophie n’a pas payé les deux amendes en question mais elle a toutefois pris le temps de déposer une plainte en novembre 2014.
Une plainte déposée pour "usurpation de plaque d’immatriculation"
Mais cette affaire ne s’arrête pas là car la semaine dernière - mercredi 25 février précisément - , cette jeune femme a vu arriver des gendarmes sur son lieu de travail.
Un gendarme s’est rendu dans son entreprise afin de lui demander des explications : une voiture avec sa plaque minéralogique a forcé un barrage routier.
"J’étais un peu choquée sur le coup car j’étais à mon travail. (...) En fait, c’est l’un des gendarmes qui a failli se faire renverser qui est venu et il a su que ce n’était pas moi car ils ont pu apercevoir la personne au volant. Et ensuite, quand il a vu mon véhicule : c’est là qu’il a vu que ce n’était pas la même voiture. (...) Ce qui m’aide dans cette histoire, c’est que la voiture n’est pas de la même couleur" explique Anne-Sophie.
Un avis de recherches lancé pour retrouver l’auteur de cette usurpation
Les forces de l’ordre ont immédiatement lancé un avis de recherches pour retrouver l’auteur de cette usurpation de plaque d’immatriculation. Il risque sept ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Si l’homme est retrouvé, Anne-Sophie ne sait pas encore si elle portera plainte mais en attendant, elle n’a qu’un souhait : que cet automobiliste arrête de circuler avec sa plaque d’immatriculation.