NKM veut donner l’exemple en renonçant à ses avantages de haut fonctionnaire. La vice-présidente de l’UMP suit les traces de Bruno Lemaire.
Que se passe-t-il ? Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) a démissionné de son poste dans l’administration publique (Le Parisien). Ce qui sous-entend qu’elle renonce à ses avantages qu’elle jouit de son statut de haut fonctionnaire.
La vice-présidente de l’UMP explique sa décision par injonction à une loi promulguée au sein de la République. "Par décret du président de la République en date du 12 mars 2015, la démission du corps des ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts de Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, ingénieur des ponts, des eaux, et des forêts, est acceptée à compter du 1er mars 2015", peut-on lire dans le Journal officiel paru samedi, le Journal officiel dont le rôle est de conscrire les actes de gouvernement au sein de la République.
Une personne de son entourage explique que la jeune femme a voulu donner un exemple par solidarité aux Français à qui on demande de faire des efforts et qui pourtant sont dépourvus de filet de sécurité. Actuellement, NKM est conseillère de la ville de Paris et aussi député de l’Essonne.
Nathalie Kioscisko-Morizet suit les traces de Bruno Lemaire dans sa décision, puisque ce dernier l’a également fait. Jusqu’en 2012, l’ancien candidat à la présidence de l’UMP a été conseiller aux affaires étrangères depuis qu’il est sorti de l’ENA (Ecole nationale de l’Administration) en 1998. Il a félicité le geste de la député de l’Essonne sur Twitter :
Bravo @nk_m pour sa démission de la fonction publique !
— Bruno Le Maire (@Bruno_LeMaire) 15 Mars 2015