Depuis la fin du mois de février, Manuel Valls déploie toute son énergie en vue des élections départementales.
Les signes sont mauvais pour la gauche à l’approche du rendez-vous des départementales du 22 et 29 mars, affirme Francetv. En effet, le Parti socialiste qui est au pouvoir cumule les mauvais sondages, dissension, performance économique terne, etc. Manuel Valls lui, semble ne pas accepter cette fatalité, et déploie toute la puissance de sa volonté pour démentir les actuelles augures. Ainsi, est-il sur tout les fronts pour essayer de faire gagner son camp (ou plutôt minimiser les victoires du FN) à un scrutin qui paraît peu intéresser les Français.
Ses deux principaux adversaires sont le Front national d’abord, et l’UMP ensuite. Et il ne se gêne pas d’utiliser tous ses atouts pour les battre en brèche. Lorsque le 8 mars, il a confié sa "peur" de voir la France "se fracasser contre le Front national", il a eu droit aux réactions virulentes du microcosme politique. En début de la semaine, la députée FN Marion Maréchal-Le Pen l’a attendu à l’Assemblée national pour lui faire valoir qu’il se trompe d’activisme, en quittant son tablier de chef du gouvernement pour endosser celui du chef de propagande de la gauche. Une face à face dont il a su s’en sortir toutefois. La jeune députée a été remise à sa place.
Depuis quelques semaines, le chef du gouvernement se démène à travers toute la France pour mener ses offensives contre le Front national notamment. Vendredi, c’est à Laon (Aisne) qu’il a mobilisé une bonne partie de l’équipe gouvernementale, pour essentiellement lancer un clin d’œil à la France de l’arrière pays.