Une alerte à la bombe a été signalée pendant la pause de midi dans le salle du congrès de la Fifa à Zurich, qui doit procéder à l’élection du nouveau président.
Ce vendredi, une alerte à la bombe a été signalée pendant la pause de midi dans la salle du congrès de la Fifa à Zurich, a indiqué la police de la ville qui est sur place. Le secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke, a confirmé qu’un "appel anonyme pour une alerte à la bombe" avait été reçu. "Nous avons évalué les risques et décidé avec les autorités locales de fouiller la salle du congrès pendant la pause déjeuner. Rien n’a été trouvé et le congrès peut reprendre", a ajouté Jérôme Valcke. "
Il s’agissait du deuxième incident de la journée après l’évacuation de deux manifestantes brandissant un drapeau de la Palestine et appelant à exclure Israël, qui avaient réussi à s’introduire dans la salle où se déroule le 65e congrès de la Fifa à Zurich. L’alerte à la bombe étant levée, les débats ont repris en début d’après-midi.
Ces deux incidents ont lieu dans un contexte tendu, en plein scandale de corruption, alors que l’institution se prépare à élire son nouveau président. Sepp Blatter qui brigue un cinquième mandat sera opposé au Prince Ali bin Hussein. Michel Platini, le président de l’UEFA, a pourtant demandé de faire front contre Sepp Blatter, en appelant les votants de choisir l’autre candidat.
Concernant les récents scandales, Sepp Blatter a estimé que "les suspects arrêtés jettent la honte et l’humiliation" sur le football mais s’est défendu en soulignant qu’il ne pouvait "pas surveiller tout le monde". Lui se sent donc au-dessus de tout soupçon.