Malgré l’affaire de l’ambassadeur français gay au Vatican, Pierre Parolin, en visite en France a confirmé que le Saint-Siège et la France entretiennent de bonne relation.
Le secrétaire d’État du Vatican, Pietro Parolin, était arrivé à Paris mardi soir pour participer à une conférence à l’Unesco. Mercredi, Il était reçu par François Hollande pour une audience privée. "Une visite dans le cadre de la coopération bilatérale entre États. Il pourrait également rencontrer le Premier ministre", avait déjà annoncé le porte-parole du Quai d’Orsay.
Interrogé sur le contenu de ces rencontres, le cardinal Parolin n’a montré un quelconque malaise en exprimant au contraire sa "reconnaissance" aux autorités françaises pour ce rendez-vous. Selon lui, cette rencontre confirme les bonnes relations que le Saint-Siège a avec la France. Il a reconnu, sans pouvoir toutefois "entrer dans les détails", que le dossier "désormais public" mais toujours en suspens de la nomination d’un nouvel ambassadeur serait abordé. Mais que l’essentiel des entretiens devaient porter sur le "Moyen-Orient". Les deux pays ont entre autres des intérêts communs : le climat et les questions migratoires.
Sur le changement climatique, le cardinal Parolin a évoqué la prochaine encyclique du pape François sur l’écologie, dont "tout le monde parle". "Je pense qu’elle sera bien reçue. Elle vient à un moment opportun où la communauté internationale a une conscience profonde du problème mais cherche des solutions concrètes pour le gérer", a-t-il confié.
Depuis que la France n’a plus d’ambassadeur auprès du Saint-Siège, les relations entre les deux ont été suivies de près. Le 17 mai, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, était à Rome pour la canonisation de Jeanne-Émilie de Villeneuve. L’occasion de s’entretenir quelques minutes avec le pape.