Alors que Madagascar est actuellement en pleine crise économique, son président enchaîne les voyages à l’étranger aux bons frais de l’Etat. Si ce n’est la menace d’une motion de déchéance, Hery Rajaonarimampianina aurait pu dépasser son record personnel de voyages à l’étranger sur une année.
Le bilan des voyages à l’étranger
Hery Rajaonarimampianina a failli battre son propre record de voyages à l’étranger en une année. Les bilans sur les dépenses de l’Etat indiquent que le couple présidentiel a donc voyagé une quinzaine de fois à travers le monde.
Ils ont commencé le voyage à Addis-Abeba en Éthiopie à l’occasion du Sommet de l’Union africaine. Ces allers-retours se sont clôturés avec sa visite de Johannesburg en Afrique du Sud où le Président malgache a participé au Sommet Chine-Afrique. Bien entendu, ce sera le dernier voyage du couple présidentiel à moins que la famille ne décide de passer les fêtes de fin d’année à l’étranger.
Des voyages aux quatre coins du monde
La plupart des voyages de Hery Rajaonarimampianina se sont déroulés en Afrique. Il a été deux fois en Afrique du Sud et en Éthiopie pour le Sommet de l’Union africaine en janvier et pour le Sommet de la Comesa en mars. Il a également visité la Namibie, le Zimbabwe et le Botswana pour cette année 2015. Du côté de l’Asie, il a voyagé en Indonésie pour le sommet Asie-Afrique à l’occasion du 60e anniversaire de la conférence de Bandoeng. Le président malgache s’est également rendu à New York, Etats-Unis, pour participer à l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies. Toutefois, la destination favorite du chef d’état malgache reste l’Europe. Il y a visité au moins quatre pays, dont la France, l’Italie, le Royaume-Uni et la Belgique.
Aucun motif valable pour rester au pays
Si ce n’est la motion de déchéance qui a frappé Hery Rajaonarimampianina de mai à juillet 2015, il aurait pu voyager un peu plus. Il semblerait donc que ce soit le seul motif qui ait décidé le président malgache à rester au pays. Le chef d’Etat a d’ailleurs refusé d’annuler ses déplacements de moindre envergure, même si l’Etat est resté sans surveillance. Ainsi, son voyage à Londres et à Bruxelles en novembre a été maintenu, même si dans ces cas, des ministres auraient pu représenter la Grande Ile.
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